– Par Ghassen Athmni –

Après le titre provincial et la quatrième place à l’échelle nationale l’année dernière, la bande à Steve Johnson s’est lancée sur les chapeaux de roue cette semaine en alignant trois victoires consécutives en déplacement. Samedi en début de soirée, les Ottaviennes qui ont connu quelques changements d’effectifs notables, devaient affronter leur premier adversaire de taille, les Gaels de Queen’s qui les avaient privées d’une finale du Sport interuniversitaire canadien (SIC) lors de l’exercice 2012-2013.

Départ de Baggott et Hardie, arrivée de McFetridge

Arrivées au terme de leur cinquième année chez les Gee-Gees, Gillian Baggott, récipiendaire du prix de meilleure joueuse du SIC la saison dernière, et Christine Hardie ont tout naturellement levé les voiles. Pour pallier le vide laissé par la capitaine Baggott et donner de la profondeur à son banc, Johnson a recruté plusieurs éléments parmi lesquels se démarque la défenseure Chantal McFetridge, ancienne pilier de l’arrière garde des Gaels. Aux côtés de cette recrue de qualité on note l’arrivée des Ottaviennes Vanessa Al-Ashmar à l’entrejeu ainsi que celle d’Anika Littlemore, qui essaiera de rivaliser avec Chiara Quadri pour le poste d’arrière gauche.

Début de saison tonitruant

Avec trois victoires en autant de rencontres, le Double-G s’est rapidement installé en tête du classement de la division est du championnat SUO. À Toronto le 31 août, les joueuses de l’Université d’Ottawa avaient d’abord pris le meilleur sur les Rams de Ryerson, 2 à 0. Le lendemain, elles avaient su négocier leur opposition aux Varsity Blues et l’avaient emporté 3 à 1. En s’arrêtant à Kingston pour y affronter le Collège Militaire Royal, elles ont confirmé leur entame fulgurante en infligeant un cinglant 5 à 0 à leurs hôtes, avec notamment un triplé de Pilar Khoury. Ce score leur a permis de soigner leur différence de but et de la porter à +9 après seulement trois journées, ce qui en dit long sur les ambitions de l’équipe cette saison.

Première période : bataille au milieu

Hormis quelques tirs mous ou complètement dévissés de part et d’autre, ou quelques incursions de Krista Draycott et de Pilar Khoury, la première mi-temps s’est surtout déroulée au milieu, où les joueuses de l’Université Queen’s se sont montrées plus agressives, avec une ligne plus compacte et beaucoup d’envie sur les duels. Évoluant dans un 4-3-3 classique, avec Julia Francki et Manon Perier devant la défense et Corina Jarret à la création, les Gee-Gees ont peiné dans l’entrejeu et ne sont pas parvenues à aller de l’avant. Il a fallu attendre la 30e minute pour voir une occasion nette. Jarret, au point de penalty, aurait pu ouvrir la marque suite à un excellent travail de Draycott sur la gauche, mais sa tentative de lob est passée légèrement au-dessus de la transversale. La suite se résume à un festival d’imprécisions des deux équipes. Le spectacle que nous promettait l’affiche n’était vraiment pas au rendez-vous.