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Sports et bien-être

Tirs de barrage : Rencontre avec une recrue très prometteuse

Web-Rotonde
4 mars 2013

– Par Léa Papineau-Robichaud – 

Mehdi Tihani a terminé la saison avec une moyenne de points par partie de 6,5, étant ainsi le cinquième meilleur pointeur de l’équipe, lui qui a aussi été nommé sur l’équipe d’étoiles des recrues.

La Rotonde: Pourquoi avoir choisi de pratiquer le basketball?

Mehdi Tihani: Au début, j’étais un joueur de soccer, à cause de mon père. Plus tard, en sixième année, j’ai rencontré des amis à l’école qui jouaient au basket. Alors, j’ai choisi le basket probablement à cause de l’influence de mes amis. J’avais du succès au début, alors je me suis dit que je pouvais continuer dans ce sport et j’ai éventuellement arrêté le soccer.

LR: Y a-t-il des personnes qui t’inspirent dans la vie en général?

MT: Oui, mon père. Il me motive tout le temps. Il était un bon joueur de soccer quand il était jeune et il connaît beaucoup le sport, alors il m’a motivé en sport surtout.

LR: Pourquoi avoir choisi l’Université d’Ottawa?

MT: Premièrement, j’étais à Carleton avant et ça n’a pas vraiment marché. Je voulais rester à Ottawa, alors l’Université d’Ottawa c’était ma première option. Ma mère était aussi étudiante à Ottawa et elle m’a dit: « Tu devrais aller jouer pour Ottawa. » Je n’étais pas certain, mais finalement j’ai transféré à Ottawa à la dernière minute et ça a marché.

LR: Est-ce que c’était pour le programme de basketball de l’U d’O?

MT: Honnêtement, non. Je ne savais même pas si j’allais continuer le basket quand je suis parti de Carleton, mais ma mère m’a dit d’essayer et puis je connaissais quelques joueurs sur l’équipe, comme Johnny [Berhanemeskel] et Mike [L’Africain], qui sont des bons amis que je connaissais depuis longtemps. Quand j’ai transféré, ils ont parlé à l’entraîneur et je l’ai rencontré et il m’a donné une chance.

LR: Y a-t-il eu un moment dans ta carrière où tu as eu envie de tout abandonner?

MT: Oui, probablement quand j’ai quitté Carleton. J’ai continué pour mon amour pour le sport. J’aime le sport, comme mon père. Je ne pouvais pas ne pas jouer. Quand j’ai transféré à Ottawa, je voulais au moins essayer et quand j’ai parlé à l’entraîneur, rien n’était certain, mais j’ai continué à travailler fort et j’ai été chanceux.

LR: Quel a été ton meilleur moment cette saison?

MT: Ce sont les deux matchs contre Carleton, celui à la Place Banque Scotia et celui qu’on a joué ici, même si on a perdu les deux. Ça nous a montré qu’on avait une chance de les battre plus tard dans la saison. À la Place Banque Scotia, on ne savait pas trop comment réagir, parce que l’an passé on avait perdu par 40 et on était un peu nerveux, mais on s’est surpris nous-mêmes. C’était un bon match!

LR: Tu es beaucoup sur les médias sociaux. Pourquoi?

MT: J’adore les médias sociaux. Je trouve que Facebook, Instagram, Twitter, c’est une bonne façon de rencontrer des gens que tu n’aurais pas rencontré en personne. Comme toi et moi par exemple, on s’est connecté sur Facebook (rires).

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