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Web-Rotonde
11 avril 2012

CHRONIQUE

Léa Papineau Robichaud | Représentante des bénévoles

« Nous sommes à la recherche d’un ou d’une représentante des bénévoles », avais-je reçu dans ma boîte de courriels en septembre dernier. Un grand questionnement s’était alors immiscé dans mon esprit. Avec mes sessions de cinq et six cours, ai-je le temps et la volonté de participer à La Rotonde? Après mûre réflexion, j’ai finalement accepté le poste. Ce fut la meilleure idée que j’aie eue dans ma courte carrière universitaire.

Quel plaisir ce fut que de me retrouver parmi un groupe de personnes passionnées de l’écriture et du journalisme. Enfin, je ressentais un sentiment d’appartenance, non pas pour l’Université d’Ottawa (jamais de la vie!), mais pour ce cher journal étudiant qu’est La Rotonde.

Un article par ci, un cours par là, une réunion de production par ci, un projet parlà. Ouf! Le temps est rapidement devenu une denrée rare dans ma vie. « Je n’ai pas le temps » était devenu ma devise officielle.

- Léa, viens-tu voir un film avec moi?
- Désolée, je n’ai pas le temps.
- Léa, viens-tu prendre une bière avec nous ce soir?
- Non, je n’ai pas le temps.

J’ai passé une grande partie de cette dernière session à courir entre le 109, rue Osgoode et les différents pavillons de l’U d’O. « Pauvre toi », me direz-vous. « Non », vous répondrai-je. Ces courses effrénées m’emplissaient de bonheur. Écrire mes articles, c’était mon moyen de m’échapper, d’oublier les soucis des études.

Je crois que cette année restera l’une des années mémorables de ma vie. Mon poste de représentante des bénévoles m’a permis de rencontrer une multitude de personnes toutes plus intéressantes les unes que les autres, des personnes dévouées qui ont su apporter leur petite touche personnelle dans notre journal tout au long de l’année. J’ai aussi fait de nombreuses rencontres marquantes qui n’ont fait que confirmer mon choix de carrière, c’est-à-dire le journalisme. Je pense entres autres au photographe Victor Diaz-Lamich, à la co-fondatrice de RueMasson, Cécile Gladel, et bien sûr au chroniqueur Patrick Lagacé.

Je ne vois qu’une seule façon de terminer cette chronique. On est quétaine ou on ne l’est pas : Vive La Rotonde!

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