Par Maxime Jolicoeur – Chef de la section Sports et bien-être 

Depuis mes débuts à La Rotonde en 2016, j’ai écrit une centaine d’articles. Ils avaient tous un point en commun : le sport. Pour plusieurs, le sport est une manière de décrocher de la vie. J’ai eu la chance, pendant 3 ans, de dire que regarder un match de sport était mon emploi.

Dans quelques semaines (touche du bois), j’aurais mon baccalauréat en journalisme numérique. Pour la première fois depuis longtemps, je ne vais pas être à l’école en septembre prochain.

Mon temps à La Rotonde est ce qui aura rendu mes 4 ans de post-secondaire aussi mémorables. Non, peut-être pas pour les nombreuses fois que j’ai été obligé de quitter les bureaux du 109 Osgoode à 1h du matin les dimanches, mais pour les amitiés que j’ai faites au long des années.

Cela sans compter toute l’expérience que j’ai acquise lors de mon séjour. Ma première entrevue à vie fut avec l’entraîneur-chef du programme de hockey masculin Patrick Grandmaître après un match serré face aux Ravens de Carleton en 2016.

Les premiers articles que j’ai rédigé (pas les meilleurs, mais on est là pour apprendre) ont été ici, avec La Rotonde. Me dire que ceci est mon dernier article semble tout simplement irréel.

Je vais toujours me souvenir de ma première journée en tant que directeur de production. Moi, Mathieu Tovar-Poitras, rédacteur en chef dans le temps, et Molly de Barros, secrétaire de rédaction, étions au bureau le jour avant la première publication papier de l’année et nous n’avions aucune idée du fonctionnement. « As-tu le numéro de l’imprimeur ? » « Ah la comment est-ce qu’on envoie nos fichiers ? » Nous sommes partis du bureau vers 1h30 du matin.

D’une manière ou d’une autre, en groupe, nous avons appris le fonctionnement de La Rotonde assez rapidement.

Pour moi, cette petite anecdote est ce qui résume parfaitement La Rotonde. Ce journal étudiant est une école pour chacun de ses employés. Il y aura des erreurs commises, mais il y aura aussi du succès.

Cette année fut différente à La Rotonde, surtout avec le changement de rédaction en chef et l’annulation de notre version papier. Malgré tout, la qualité du journal n’a jamais changé. Il y a parfois eu des malentendus lors de nos réunions, mais chaque individu concerné savait que la décision finale était la bonne pour le journal.

Cela démontre que tout le monde avait une chose à coeur : le succès du journal. En début d’année, nous ne savions pas si le journal serait en mesure de survivre tout l’année scolaire en raison des coupures du gouvernement ontarien, malgré ce nuage noir par-dessus nos têtes, nous avons créé quatre éditions papier lors du semestre d’automne 2019.

Pas pour me vanter, mais je suis très fier de mon équipe. Je suis maintenant à la fin de ma chronique, mais je ne veux pas arrêter d’écrire. Il est impensable pour moi de savoir que mon temps à La Rotonde est terminé.

Merci à ceux et celle qui ont pris du temps de leurs journées occupé pour nous lire.

Merci à tous mes collègues de travail que j’ai côtoyés, je ne vous oublierai jamais. Je ne sais pas ce qui m’attend après mon université, je sais tout simplement que mon temps à La Rotonde sera toujours près de mon coeur.