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Opinions

Vie étudiante effervessante en Belgique!

Web-Rotonde
12 mars 2012

Opinions – Carnets de voyage

Stéphanie Déborah Jules

Il n’y a rien de plus particulier que la vie étudiante belge! Ici, à l’Université catholique de Louvain (UCL), du lundi au jeudi, la ville bourdonne d’énergie. Il faut comprendre que Louvain-la-Neuve (LLN), demeure de l’UCL, est l’image parfaite de ce qu’on appelle « une ville étudiante ». En effet, LLN s’est bâtie autour de l’UCL. Comparativement, l’U d’O, bien qu’elle héberge une multitude d’étudiants dans ses résidences, reste une université dans une ville.

C’est cette différence plutôt fondamentale entre les deux universités qui m’a le plus surprise à mes débuts à l’UCL. Habituée, à Ottawa, de voir un campus pratiquement désert le lundi, quelle ne fut pas ma surprise de constater qu’ici, le lundi ou le jeudi, dès que le soir arrive, une effervescence assez remarquable s’empare du campus et ce, grâce à deux concepts belges très particuliers : les kots-à-projet et les cercles.

Kaps et cercles

Les kots-à-projet (Kap) ressemblent un peu aux clubs de l’U d’O, à la différence qu’il s’agit d’associations composées de 8 à 12 étudiants qui, en plus de vivre ensemble dans un logement communautaire, mènent à bien un projet qui leur tient à cœur. Le but de celui-ci est d’organiser des activités destinées aux autres étudiants et de les sensibiliser à leur cause. Ainsi, chaque kot-à-projet est spécialisé dans un domaine précis relatif à la culture (Kot Erasmus), au sport (Kot Course), à l’environnement (Kap Vert), à l’aide humanitaire (Kot droit de l’homme) ou autre.

Les cercles, quant à eux, sont des regroupements facultaires. Chaque faculté a donc son propre cercle – par exemple l’Adèle, le cercle de droit et de criminologie – et chaque cercle possède sa propre salle sur le campus, avec parfois un bar pour faire la fête. Il va donc de soit qu’il y a chaque soir quelque chose à faire sur le campus, que ce soit participer aux activités qu’organisent les kaps ou aller faire la fête dans un des cercles.

Et le week-end, alors?

La grande majorité des étudiants de l’UCL ne demeurent pas principalement à LLN. En effet, un grand nombre d’entres eux vivent dans les villes avoisinantes, comme Bruxelles ou Namur. Ainsi, une fois vendredi arrivé, la plupart d’entre eux retournent dans leur foyer pour y passer la fin de semaine. Cela ne veut pas dire pour autant que la ville est morte. Non, la ville universitaire redevient, pour 48 heures, une ville comme les autres, ouvrant ses restaurants, son centre commercial et ses cafés aux étudiants comme aux habitants. Puis, dimanche, les étudiants reviennent et l’effervescence recommence.

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