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Arts et culture

Les finissants en arts visuels exposent leurs projets de thèse

Web-Rotonde
26 juillet 2017

Arts et Culture 

Par Maria Princene Dagba-Chef web  

C’est au tour des finissants du programme de maîtrise en arts visuels de faire leur défilé d’honneur avec une série d’expositions à couper le souffle. Cette édition,le Département d’arts visuels de l’U d’O, exporte le vernissage des finissants dans différentes galeries. Il s’agit du Studio 66, de la Galerie 101, de la Galerie d’Art d’Ottawa et de la Galerie Karsh-Masson. Les futurs diplômés, dont Lindsey Wilson, Kizi Spielmann-Rose, Sarah Fuller, Jonathan Théroux, Michael Ashley et Kyle Bustin exposeront tour à tour dans les hauts lieux de l’art et de la culture du 20 juillet au 24 septembre 2017. Un mélange de photographie, d’art digital, de peinture et de sculpture; l’imagination artistique est à son effervescence. La Rotonde a préparé un avant-goût de leur travail artistique et dévoile quelques inédits.

Lindsey Wilson

Intimate Entanglements

Galerie 101

20 juillet au 27 juillet.

Cette artiste pluridisciplinaire travaille principalement avec des matériaux textiles à travers lesquels elle représente la symbiose et les rapports complexes entre le corps et les objets. En ce sens, sa présente exposition entremêle le tissage, le crochet, le filage et la laine. «Au cours de l’exposition, la laine absorbe le colorant que j’ai fabriqué à partir de plantes.  Mon objectif est de rendre palpable la nature fragmentaire, mais interconnectée, de nos interactions avec le monde», précise Lindsey. Le vernissage aura lieu jeudi 27 de 17h à 19h à la Galerie 101, où l’artiste fera don de sa présence.

Kizi Spielmann-Rose

Pulse

Galerie Karsh-Masson

3 au 16 août 2017

Night Sea Journey

Night Sea Journey,2017

Artiste peintre, Kizi Spielmann-Rose fait table rase des objets matériels avec de l’art abstrait. Dès l’enfance, il hérite de la passion de la peinture de sa mère qui dessinait et confectionnait des vêtements. Sur ses toiles, il représente des lignes, des formes, des parallèles qui se croisent dans des palettes de couleurs vives. Son inspiration lui vient également des peintres tels que l’allemand Tomma Abts ou l’américaine Mary Heilmann. « Pulse », le nom de son exposition , symbolise l’impulsion du mouvement et des vagues en référence à l’eau. Les œuvres de Kizi ont été présentées lors de l’exposition  Fresh Paint/ New Construction 2017 présentée à la Galerie Art Mûr à Montréal. Il a par ailleurs reçu des bourses d’études du Conseil de recherches en sciences humaines et de la Robert Pope Foundation. L’artiste fait transparaître ses convictions politiques à travers son art: « le côté économique affecte davantage le domaine pour en faire un gagne-pain.Mais l’autre levier, c’est la liberté artistique qui demeure gagnante », explique t-il. Son vernissage se déroulera le jeudi 10 août de 17 h 30 à 19 h 30, une occasion d’interagir avec le nouveau maître en arts visuels.

Jonathan Théroux

Tour

Galerie Karsh-Masson

19 au 29 août 2017

Jonathan theroux, digital (1)

Cité, 2016, digital video projection, 38:00 min

Jonathan Théroux St Cyr, de son nom complet, est un artiste peintre installé à Montréal. Spécialisé en peinture et à la réalisation de vidéo, sa passion lui vient de ses différentes explorations et notamment de son vécu en Gaspésie où il a entamé une entreprise culturelle avec la Boîte blanche. Se lancer corps et âme dans le monde de l’art est un défi et d’autres carrières ont failli le tenter. « Je voyais les défis associés à l’entreprise. Avant j’avais envisagé d’autres carrières plus stables et lucratives, mais mes amis en sciences humaines rencontraient aussi des difficultés pour l’emploi. Peu importe le domaine, il y a des défis et il y a l’austérité qui jouent ». Finalement, la passion a pris le dessus sur la raison.

Pour son exposition, intitulée “Tour”, le peintre a mis le coeur à l’ouvrage et travaille sur le projet depuis octobre dernier. Avec le médium de la vidéo, il prend l’espace tel qu’il est pour figer l’oeuvre et proposer une expérience immersive à l’auditoire. Il voit ses oeuvres non pas comme des produits finis, mais plutôt comme des prolongements. « Ce qui me plait dans mon travail, c’est de créer quelque chose que je ne comprends pas. Sinon cela devient banal ». Théroux envisage d’exposer en Allemagne car pour lui, « le socle de la philosophie, l’essence même des idées occidentales, c’est l’Allemagne ». Son vernissage se tiendra le 24 août de 17h30 à 19h30.

Sarah Fuller

And perhaps in me someone very old still hears the living sound of wood

Galerie d’Art d’Ottawa

17 août–24 sept 2017

 Old Growth in a New Field

 

Originaire d’Alberta, Sarah Fuller est photographe professionnelle et possède plus de vingt ans d’expériences dans le domaine. En tant qu’artiste et bachelière de l’Université Emily Carr à Vancouver, elle a participé à des résidences en Islande, en Italie et en Australie en 2015, dont la dernière a été financée par le Conseil des arts du Canada. Créative de nature, elle trouve intéressant d’envisager le monde avec une certaine philosophie et de le transposer à travers la photographie, les vidéos et ses travaux d’installations de sculpture.

Dans son travail, Fuller essaie de capturer et de donner un sens aux lieux de sorte qu’on retrouve la trace des humains sur l’environnement. Pour son projet de thèse, And perhaps in me someone very old still hears the living sound of wood,  l’artiste met l’accent sur des procédés kodachromes qui saisissent les variations des couleurs tout en évitant des ajustements drastiques. Son projet de thèse porte « sur le commerce du bois d’Ottawa et la vieille forêt de croissance qui a été abattue au 19e siècle ». Fuller ajoute qu’elle a « quelques projets dans l’immédiat dont un grand évènement en octobre qui se déroulera à Banff et à Toronto ». Son travail s’ouvrira au public à partir du 17 août à la Galerie d’Art d’Ottawa, tandis que le vernissage aura lieu le 24 août de  17h30 à 19h30.  

 

 

Kyle Bustin

Conflicts in Neverland

Galerie 115

16 au 30 août

Kyle Bustin

Natif de la Côte Est du Canada, Kyle Bustin navigue dans le digital et la culture numérique depuis l’âge de 13 ans. Cet amateur de technologie et de nouveaux médias peint, bricole, sculpte et tout en exposant ses constructions en live streaming. Ancien travailleur des centres d’artistes, Bustin pense avoir trouvé l’équilibre parfait entre sa haine de l’internet et son amour de la haute vitesse. « Parfois, j’aime l’internet. C’est incroyable et je pense que c’est génial pour le changement social, mais parfois, les gens peuvent en abuser».

Bustin n’en est pas à sa première exposition en tant qu’artiste. Il a animé une prestation  à la galerie Eastern Edge pour lesquelles il a obtenu plusieurs bourses du Conseil des Arts du Labrador de Terre-Neuve et de la ville de St. John’s. C’est justement sa relation conflictuelle avec le cyberespace qui a motivé son projet de thèse dans une performance streaming live,   Conflicts in Neverland . Pour lui, seuls les jeunes ou les personnes portées à la culture du numérique peuvent se retrouver dans son art. Le  vernissage de Bustin se déroulera  le 29 août de 18h à 21h.

Michael Ashley

Falling: The Past Is Always Present

Studio Sixty Six

24 août au 2 sept 2017

Michael , FALLING

Diplômé du baccalauréat ès art en histoire de l’U d’O, Michael est un artiste multidisciplinaire à part entière dont le travail est éclectique. Ses domaines de prédilection restent toutefois la photographie et l’exploitation numérique des multimédias. En général, Michael transpose à travers ses œuvres le fonctionnement de la mémoire. Il a eu ce déclic artistique au moment de la maladie d’Alzheimer de sa belle-mère, puis s’est consacré à la création artistique à travers la sculpture et la vidéo, jusqu’à se plonger dans l’étude de l’histoire. « Alors, j’ai commencé à penser à la façon dont l’histoire est créée. J’ai surtout réfléchi à cette question en raison de la façon dont le gouvernement avait choisi de commémorer le bicentenaire de la guerre de 1812, et il semblait qu’il s’agissait d’une manipulation à des fins politiques », affirme-t-il.

Son exposition Falling: The Past Is Always Present, est le résultat de deux années de recherche sur la Première Guerre mondiale. Il décrit sa thèse comme : « un mélange de technologie, une sorte de jeu sur l’imagerie biblique, car la guerre est mortelle ». Avec son diplôme en poche, Michael compte poursuivre son travail dans son studio, faire d’autres études et travailler en collaboration avec le Musée canadien de la guerre. Son vernissage se tiendra le 25 août de 18h-21h

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