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Arts et culture

Un Festival qui anime la ville

Culture
25 septembre 2017

Arts et culture

Par : Yasmine El Kamel-Journaliste 

Vous avez surement croisé des groupes de personnes marchant au centre-ville avec un badge autour du cou, en vous demandant ce qu’il se passait et où ils allaient. Ces groupes marchaient en direction des multiples projections de films, d’ateliers, de discussions avec les réalisateurs, de soirées et bien d’autres activités.

Le Ottawa International Animation Festival (OIAF) existe depuis 41 ans et est l’évènement d’animation le plus important en Amérique du Nord. C’est l’occasion pour les réalisateurs de montrer leurs créations au grand public, et pour les amateurs de films animés d’en voir de toutes sortes. L’OIAF de cette année a eu lieu du mercredi 20 septembre au dimanche 24 septembre, et ce dans différents endroits à travers la ville, entre autres au cinéma ByTowne, à la Cour des Arts et au Musée des Beaux-Arts.

La création n’a pas de limites

Entre animations japonaises, américaines, françaises, allemandes, anglaises, canadiennes, suisses, indiennes et ce, en ne citant pas toutes les nationalités, le public a eu droit à des créations d’environnements différents. Un des buts du Festival est en effet de connecter les communautés d’animation régionales, nationales et internationales.

Les courts-métrages sont de tous les genres et utilisent différentes techniques d’animation : dessins, pâte à modeler, peinture… Selon une spectatrice, « il est impossible de dire que deux compositions se ressemblent dans ce Festival. Chaque réalisateur a son style et on le voit dans son animation ».

Les réalisateurs expliquent leurs concepts au public

Le matin du dimanche 24 septembre a eu lieu une discussion durant laquelle le public avait eu l’occasion de rencontrer les réalisateurs et de leur poser des questions. Un à la suite de l’autre, les réalisateurs tentent de faire comprendre leur imagination au public, et expliquent les techniques qui ont été utilisées pour réaliser le film.

Une réalisatrice croate a été interrogée par un membre du public sur la manière dont elle a créé les poupées utilisées pour son film Manivald, qu’elle a d’ailleurs ramené avec elle lors de la discussion.

Bref, parfait pour les curieux, puisque toutes les questions peuvent être posées.

L’occasion rêvée pour les étudiant.e.s de s’exprimer

Ce ne sont pas que des réalisateurs professionnels qui ont l’occasion d’exposer leurs films. En effet, le samedi 23 a eu lieu une compétition des films d’étudiant.e.s canadien.ne.s. Le dimanche 24, au cinéma ByTowne, a eu lieu une exposition des films d’étudiants internationaux en panorama. Le cinéma était rempli et les créations étudiantes applaudies.

Un participant affirme que « les évènements comme ceux-ci encouragent les étudiants à se lancer dans leurs passions » et que c’est ainsi qu’ils peuvent avoir l’espoir de « réussir dans le domaine de l’art et de l’animation ».  Les jeunes ne sont que rarement encouragés à poursuivre une carrière dans l’industrie du cinéma, du spectacle et du divertissement. L’OIAF est une manière de sensibiliser le public à la culture populaire et aux carrières possibles dans ce domaine.

Le directeur japonais Masaaki Yuasa a marqué l’histoire du Festival cette année en devenant le seul producteur à avoir été nominé deux fois dans la catégorie Long-métrage, soit pour ses films Night is Short, Walk on Girl et Lu Over the Wall. Justement, ce dernier a remporté le Grand Prix pour le meilleur long-métrage du Festival.


De plus, la productrice allemande Nikita Diakur a remporté le Grand Prix Nelvana pour son court-métrage UGLY. Pour la catégorie Films étudiants, ce sont Lukas Conway, Stefan Jaroszonek et Olivier Sommelet qui se sont mérités la première position avec leur film End of Recording.

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