Kathryn Leblanc 
Responsable des communications et des évènements de La Banque alimentaire de la Fédération étudiante (FÉUO)
Vice-présidente entrante aux services et communications de la FÉUO

À la fin d’une longue journée de travail, je m’assoie sur un tas de caisses de lait et regarde autour de moi, dans la Banque alimentaire de la FÉUO. La salle est pleine. Non, pour vrai, elle est complètement, complètement remplie de nourriture.

Cher lecteur ou chère lectrice, j’aimerais vous poser une simple question: en voulez-vous? On peut vous offrir du café, de la soupe, des collations, des légumes, des œufs et…beaucoup d’autres trucs, bien sûr! Ça vous chante? Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles la stigmatisation des banques alimentaires empêche des étudiant.e.s de fréquenter notre service. Donc, j’aimerais vous demander de mettre à défi vos préconceptions négatives au sujet des banques alimentaires. J’explique aux étudiant.e.s que nous sommes simplement un endroit où vous pouvez faire votre épicerie — sauf que le rabais est de 100 %!

Venez nous voir et vous recevrez des pâtes et même quelques sourires, tout cela gratuitement. Nous croyons que personne ne devrait choisir entre l’achat des manuels scolaires et de la bouffe nutritive. En effet, la sécurité alimentaire est un droit et non un privilège. L’Université d’Ottawa — ainsi que la province de l’Ontario — doit prioriser la réduction des frais de scolarité. L’éducation post-secondaire est actuellement pleine de contraintes financières. Il faut que ça change et il faut que nous appuyions les initiatives telles que la Banque alimentaire.