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Sports et bien-être

Classique de la Capitale féminine : Le gris et grenat remporte une rencontre serrée

Dawson Couture
8 février 2020

Crédit visuel : Loïc Gauthier Le Coz – Photographe 

Par Pascal Vachon – Journaliste

Elles ont eu chaud, mais le quatrième quart aura suffi aux Gee-Gees de l’Université d’Ottawa (U d’O) lors du duel face aux Ravens. Celles-ci ont réussi une tarde poussée en fin de rencontre pour l’emporter 77 à 75.

C’est au milieu du quatrième engagement que la troupe d’Andy Sparks s’est mise en marche. Elles sont parties sur une séquence de 10-0 pour se créer une mince avance de 72 à 70. Les Ravens de l’Université Carleton ont, par la suite, ajouté trois points avant de voir l’U d’O ajouter cinq points pour sceller l’issue de la rencontre. 

« On a démontré beaucoup de résilience à la fin et c’est un peu ce qui définit notre équipe. […] Tout le monde a fait de gros jeux à la fin et [cela a] été la clé dans la rencontre » a expliqué la joueuse des Gee-Gees Brooklyn McAlear-Fanus, après la victoire.

« On a souvent dit qu’on devait prendre les choses en main et l’on s’est dit à la fin : ça, c’est notre rencontre, on décide de l’issue de cette partie. On parlait sur le banc et on a décidé d’arrêter de faire toutes ces erreurs et d’aller faire le travail nécessaire, et c’est ce qu’on a fait », a lancé Angela Ribarich après le duel. Cette dernière aura été la clé dans cette rencontre, alors qu’elle a inscrit 14 de ses 24 points en deuxième moitié.

L’influence des partisan.e.s

« Quand tu joues dans ces grosses rencontres, on se nourrit de l’atmosphère », a indiqué Ribarich. « On a commencé tranquillement, mais dès que la foule a commencé à augmenter, notre énergie a aussi grandi », a-t-elle ajouté.

Ribarich avait remarqué que la foule est tranquillement arrivée vers le troisième quart pour se rapprocher des 8 000 spectateurs. Au même moment, le gris et grenat a allumé la machine offensive. 

« On savait en venant ici que l’ambiance serait encore meilleure, cet endroit, [la Place TD], est parfait pour ce genre de partie. C’est près de 9000 sièges et on peut sentir l’énergie. On sent le support pour les Gee-Gees. Historiquement, les Ravens ont toujours eu un bon support, mais on en a vraiment senti la part de nos partisan.e.s aujourd’hui » affirmait après la rencontre l’entraîneur-chef des Gee-Gees, Andy Sparks.

Commentaires d’après match

Sparks a rapporté que ces vétérantes « avaient besoin [que Ribarich] lève son jeu d’un cran. C’est ce que [ses] joueuses de cinquième année doivent faire. Carleton n’est pas aussi expérimenté de [son] côté et [Sparks] croit [avoir] vu ça dans les derniers instants ».

Ribarich a ajouté que « l’atmosphère est ce qui se rapproche le plus des nationaux en termes du niveau d’énergie et d’intensité. [Elle] ne peut imaginer ce que ça pourrait être en mars ».

Ce gain, combiné à celui des hommes, marque la première double victoire du programme de l’histoire de la Classique de la Capitale. Il s’agissait du dernier duel de la présente saison entre les deux clubs qui pourraient fort bien se revoir en séries ou aux championnats nationaux à Ottawa. Il s’agissait ainsi d’une 14e victoire de suite pour les Gee-Gees.

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