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Conférence de presse : Les Franco-Ontarien.ne.s continuent de se battre pour leur Université

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Par Yasmine Mehdi – Cheffe de pupitre Actualités

Le 1er mars dernier, l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), le Regroupement étudiant franco-ontarien (RÉFO) et la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO) invitaient les médias à une conférence de presse. À l’aube du Mois de la Francophonie, les trois organismes ont tenu à souligner le deuxième anniversaire du dépôt de la demande pour la création d’une université franco-ontarienne. Retour.

Pendant moins d’une heure, six meneurs de la vie franco-ontarienne ont pris la parole afin de réitérer le besoin d’une université de langue française en Ontario. Carol Jolin, président de l’AFO, Geneviève Borris, coprésidente du RÉFO, Koubra Haggar, représentante de la FESFO de même que Denis Chartrand, président de l’Association des conseils scolaires des écoles publiques de l’Ontario (ACÉPO), ont tous prononcé des allocutions en ce sens.

« Nous estimons que le réseau francophone perd environ 7 000 étudiants par année vers les conseils scolaires anglophones. En prenant en considération ce fait ainsi que les changements démographiques dans la province, la création d’une université de langue française est nécessaire pour contrer l’assimilation de notre jeunesse francophone », a notamment déclaré Chartrand.

Borris, du RÉFO, a quant à elle dénoncé l’inaction du gouvernement provincial avant de souligner que la création d’une université franco-ontarienne serait une « rare occasion d’imaginer [un] système universitaire de l’avenir ».

Il reste que l’Université d’Ottawa comme l’Université Laurentienne ont longtemps exprimé des réserves quant au projet, elles qui craignent que la nouvelle institution ne sape leur clientèle francophone.

Benjamin Doudard, représentant de l’Université d’Ottawa au RÉFO, comme les autres représentantes et représentants de la communauté franco-ontarienne présents à la conférence de presse du 1er mars, se veut rassurant .« Je ne peux que souhaiter que l’Université d’Ottawa prenne part activement aux discussions sur la création de l’Université franco-ontarienne, car l’intention n’est pas de créer une institution rivale aux institutions existantes […] mais de bonifier l’offre en créant une nouvelle institution dans la région de Toronto », explique-t-il. Reste à savoir si ces mots sauront convaincre celle qui se targue d’être la plus grande université bilingue au monde.

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