EN BREF

Sarah Lanthier | Journaliste Actualités – Twitter @SarahLanthier

Le mercredi 1er février, un groupe d’étudiants mené par Lydia Krupp-Hunter et Nick Crawford, tous deux étudiants en génie, s’est présenté à la manifestation « À la rue » de la Fédération étudiante (FEUO), sur la terrasse du pavillon Morisset, pour protester contre le rassemblement de la Fédération étudiante.

Cet évènement, « Drop Pants, Not Fees » (« À bas les pantalons, non les frais ») avait pour objectif de contester les mesures prises par la FEUO pour contrer la hausse des frais. « Ce n’est pas acceptable de dépenser l’argent des étudiants pour promouvoir des activités politiques au nom de ceux-ci, parce que ce n’est pas tout le monde qui supporte ces idées », explique Mme Krupp-Hunter.

Cependant, l’hostilité des manifestants présents pour « À la rue » les a empêchés de s’exprimer librement. « Je suppose qu’ils croient être les seuls à avoir le droit de manifester », soulève Nick Crawford.

Lorsque « la FEUO [devient] un instrument d’action politique, […] cela force tous les étudiants de premier cycle de l’Université à être représentés politiquement par la FEUO, ce qui va à l’encontre de tous les droits humains imaginables », dénonce M. Crawford.

« La FEUO est censée nous représenter, ce qui signifie d’accepter le fait que [comme dans le cas des] religions, nous avons tous des opinions politiques qui varient énormément », ajoute Lydia Krupp-Hunter.