Élections GSAED

Patrick Weldon | Chef de pupitre
@patweldonLR

C’est dans un coin occupé du Café Nostalgica que s’est tenu, lundi dernier, le débat électoral de l’Association des étudiants diplômés (GSAED). Entre les allées et venues rapides des serveurs et les sons provenant de la cuisine, les candidats ont présenté leur campagne en vue du scrutin du lundi 19 mars.

Sans opposition

Les candidats aux élections de la GSAED ont prononcé leur discours d’ouverture en rappelant leurs expériences et les points marquants de leur plateforme. Aux postes exécutifs, les candidats se présentent tous sans opposition. C’est Patricia Barra de la Tremblaye, candidate au poste de commissaire à la vie étudiante, qui a ouvert le bal, suivie de Brenna Quigley, candidate au poste de commissaire aux affaires universitaires, de Caitlin Campisi, actuelle commissaire à l’interne qui brigue un deuxième mandat, et Taiva Tegler, actuelle commissaire à l’externe qui cherche également à se faire réélire.

Le cinquième candidat à la course exécutive est Douglas Webb, actuel commissaire aux finances. M. Webb est entré dans le café une heure et quart après le début du débat, proclamant avoir été retardé par un cours. D’une durée de deux heures, le débat consistait en réponses aux questions de clarification adressées aux candidats par la petite foule composée d’une huitaine de personnes. Le directeur général des élections, Peter Schalk, s’est dit heureux de la participation des gens présents.

Le laissez-passer universel continue de susciter le débat

Le seul comité présent au débat sur la question du laissez-passer universel de transports en commun était celui du « Oui ». Selon son représentant, Radamis Zaky, le laissez-passer représente un choix « environnemental, abordable et pratique ». Mme Tegler, qui a travaillé très fort sur la question cette année, explique que le prix du laissez-passer est « le plus cher au pays ». Joseph Hickey, actuel membre étudiant du Sénat qui se présente pour un deuxième mandat, propose quant à lui de s’inspirer des grèves étudiantes au Québec pour forcer la Ville à renégocier le prix. Pour sa part, Mme Quigley, dénonce le « bullying de la part d’OC Transpo ».

Un coin serré

Contrairement à l’an passé, le débat s’est déroulé dans le coin à côté de la cuisine plutôt qu’à l’avant du café, là où sont habituellement présentés les spectacles. Les candidats et le public ont donc dû se contenter d’un espace restreint avec beaucoup de circulation et de bruits de vaisselle. Interrogés sur la possible diminution de la valeur des débats vu l’emplacement non propice de l’évènement, les candidats ont répondu à l’unisson que l’essentiel était qu’ils étaient réunis.

De son côté, Mme Campisi a souligné l’« évidente nécessité du projet de la Maison des diplômés » pour conserver un espace étudiant de plus. Mme Tegler a renchéri en disant qu’il était difficile de réserver un endroit sur le campus. De son côté, Peter Schalk a expliqué que les employés du café ne voulait pas leur accorder l’espace à l’avant pour ne pas perdre des clients.

Les élections de la GSAED se tiendront le lundi 19 mars à diverses stations sur le campus. M. Schalk se dit satisfait de l’organisation : « Tout va bien, tout est prêt! On attend seulement le grand jour! »

Douglas Webb sort de l’ombre

Absent de l’arène médiatique depuis le début de la campagne, l’actuel commissaire aux finances qui brigue un deuxième mandat, Douglas Webb, est enfin sorti de l’ombre. « Que voulez-vous de votre commissaire aux finances? En gros, c’est ça, ma plateforme », a-t-il affirmé d’emblée.

Joanne Gordon, étudiante de deuxième cycle et nouvelle agente d’équité du Syndicat des étudiants et étudiantes employés à l’U d’O, cherchant à éclaircir les points de la plateforme de M. Webb, lui a demandé d’élaborer sur ses projets en tant que commissaire aux finances. « Où va notre dollar? a alors réfuté ce dernier. J’attends vos suggestions. » Selon M. Webb, sa plateforme se base sur la transparence et la réponse aux besoins des étudiants. « Mes idéologies ne se mêlent pas à mon poste », soutient-il.

Satisfait de son dernier mandat, M. Webb avait été élu l’automne dernier lorsque son prédécesseur, Patrick Imbeau, a quitté son poste pour un emploi au sein du NPD. M. Webb, dit également ne pas voir de problème à sa non-connaissance du français : « Je crois que les gens cherchent les qualifications avant tout. Je suis efficace, engagé et je réponds aux attentes des étudiants. »