– Par Émilie Deschamps –
Un nouveau poste de représentant des étudiants au Bureau des gouverneurs est ouvert cette année. La Rotonde vous présente les cinq candidats à ce poste pour les élections qui se tiendront les 5, 6 et 7 novembre prochains.
Le Bureau des gouverneurs (Bdg) administre l’Université d’Ottawa et s’occupe de toutes sortes de questions, sauf celles liées à la politique éducative. Les étudiants y disposent déjà d’une représentante de premier cycle, Nicole Desnoyers, qui a été élue en mai dernier.
Joël Kapongo
Cet étudiant de troisième année en génie souhaite changer le ton des discussions entre les étudiants et l’administration, faisant référence aux étudiants qui avaient bruyamment interrompu la réunion du Bdg en mai dernier.
Il souhaite amener au bureau, entre autres, l’idée d’avoir plus de recherche au premier cycle. « Le programme actuel [le Programme d’initiation à la recherche au premier cycle (PIRPC)] est limité à un petit nombre d’étudiants, il faudrait donc l’étendre », explique-t-il.
Dans le passé, M. Kapongo a notamment été actif au sein de l’association des étudiants en sciences. S’il est élu, il souhaite travailler de concert avec la Fédération des étudiant(e)s de l’Université d’Ottawa (FÉUO), « puisqu’on représente les mêmes intérêts », a-t-il affirmé.
Bruno Gélinas-Faucher
M. Faucher se présente afin de « représenter l’intérêt des étudiants, et non l’intérêt de la FÉUO » qui, selon lui, « vote souvent de façon dogmatique pour des amis, pour une clique plutôt que pour l’intérêt des étudiants. » Il souhaite surtout faire avancer le dossier de la représentation étudiante au Bdg.
Interrogé sur ce qui fait de lui un bon candidat, il répond que c’est sa compréhension des enjeux entourant le campus, et ce, à plusieurs niveaux : « J’ai été président de l’AÉÉDCO (Association des étudiants et étudiantes en droit civil de l’Outaouais) et j’ai siégé au conseil d’administration de la FÉUO et au Sénat de l’Université. » Il considère que cette compréhension large l’aidera à « mettre en œuvre concrètement [s]es projets. »
Samy Abidib
Étudiant en première année de physique, Samy Abidi est nouvellement arrivé de la Nouvelle-Écosse où il était impliqué dans la politique étudiante. Il a été co-président du conseil des étudiants de son école secondaire. Il a également été animateur d’une émission de télévision qui l’a amené à interviewer des politiciens pour susciter l’intérêt des jeunes pour la politique. En reconnaissance de son leadership et de son engagement communautaire, il a reçu la bourse du Jubilé de diamant en juin dernier.
Il déplore le manque de communication entre l’administration et les étudiants. S’il est élu, il compte utiliser les médias sociaux pour informer les élèves sur ce qui se passe au Bureau des gouverneurs. Il considère qu’une fois qu’une bonne communication sera établie, il pourra alors cibler les problèmes des étudiants plus facilement.
Natalie Rydell
Natalie Rydell siège sur le conseil d’administration de la FÉUO pour la deuxième année en tant que représentante des étudiants de l’École de gestion Telfer. Elle explique qu’elle est « vraiment concernée par les problèmes des étudiants ». Elle accorde une importance particulière aux problèmes de discrimination sur le campus. Elle souhaite ainsi que plus de gens soient au courant des formes de discrimination qui ont lieu et trouver des façons, avec l’administration, de les régler.
Elle est actuellement en train d’apprendre le français, mais n’est pas encore apte à le comprendre. Réalisant que les réunions du Bureau des gouverneurs se déroulent dans les deux langues officielles, elle a avoué qu’il s’agirait d’un défi, en ajoutant : « Je crois que je serai une tellement bonne candidate que je mérite [le poste] d’une manière ou d’une autre, je crois que j’apporterai beaucoup de changements positifs. »
Jacob Sommers
Jacob Sommers a été représentant des étudiants en sciences, ce qui l’a amené à travailler beaucoup avec l’administration. Il avait alors obtenu quelques modifications au curriculum.
Conscient de la petite représentation étudiante au Bureau des gouverneurs, il affirme désirer travailler de concert avec les autres membres et, de fait, ne pas vouloir adopter de position « radicale ».
Il souhaite, entre autres, augmenter le nombre d’espaces étudiants et rénover le Centre universitaire. « Jock Turcot a été construit à une époque où la population étudiante était beaucoup plus petite, il n’est plus adapté à ce qu’est l’Université d’aujourd’hui. »
Il ne parle pas français, mais comprend le français écrit. Il communiquera donc par courriel avec les étudiants francophones. « Je suis là pour représenter tous les étudiant », conclue-t-il.