Inscrire un terme

Retour
Actualités

Les enquêtes se poursuivent : amiante et moisissures à l’U d’O

Actualités
19 novembre 2019

Crédit visuel; Loïc Gauthier Le Coz

Par Miléna Frachebois – Journaliste

La présence de moisissures et d’amiante a été détectée dans certains bâtiments à l’Université d’Ottawa (U d’O). Après la fermeture de la résidence Brooks, d’autres bâtiments ont nécessité réparations et inspections car la présence d’amiante peut nuire à la santé du personnel de l’Université.  

En août dernier, l’administration de l’Université a communiqué avec la communauté étudiante pour la prévenir des enquêtes qui ont été commandées selon les mesures en matière de santé et de sécurité.

Le but des enquêtes était de vérifier la présence de matériaux contenant de l’amiante, plus précisément aux endroits où des constructions ou rénovations ont été effectuées.

Suite à cette enquête, la présence d’amiante a été détectée à des endroits qui, auparavant, n’ont jamais répondu positifs aux tests de l’enquête, soit dans le plafond du pavillon Simard et dans la cheminée de la chaudière 3 de la centrale thermique.

Selon Santé Canada, l’amiante a été utilisée pour ses vertus isolantes, tant pour le bruit que le froid. L’amiante peut également servir à protéger contre les incendies.

L’amiante devient seulement dangereuse pour les personnes en sa proximité si elle est perturbée physiquement.

Entreprendre pour la sécurité

Dans le communiqué de l’Université, il est annoncé que l’U d’O a pris des mesures pour assurer la sécurité des membres de la communauté uottavienne.

Isabelle Mailloux-Pulkinghorn, gestionnaire des médias de l’Ud’O affirme que « la sécurité et le bien‐être des membres de la communauté universitaire sont la priorité absolue [de l’Université] ». Elle assure que l’Université continuera à informer sa communauté sur la suite des événements.

L’Université a averti les employé.e.s ayant pu être exposé.e.s aux substances en question. Elle a également informer les gens qui ont fait les travaux aux deux endroits touchés par l’amiante

L’Université a pris des mesures de sécurité afin de diminuer les risques que pose l’amiante à la santé des étudiant.e.s et du personnel. Pour se faire, l’U d’O collabore avec le ministère du Travail de l’Ontario. Des interventions ont été prises pour que les matériaux contenant de l’amiante ne soient pas perturbés.

Des doutes planent au Musée

Situé au 3ème étage du pavillon Desmarais, le Musée d’antiquités gréco-romaines de l’U d’O est désormais fermé. Des « allégations concernant la présence potentielle de moisissure sur certains artéfacts du Musée » ont été déclarées, informe Mailloux-Pulkinghorn.

Cette dernière indique que des démarches ont été entreprises pour éclairer le sujet. Pour vérifier les allégations, l’Université a effectué des analyses sur les artéfacts ainsi que des tests de qualité de l’air. Ces tests ont réfuté les allégations en lien à la possible présence de moisissures au Musée.

Certain.e.s ancien.ne.s employé.e.s du Musée insistent pour confirmer la présence de moisissures avec l’aide du gouvernement ontarien. L’Université est toujours en attente et Mailloux-Pulkinghorn confirme que l’Université offrira sa collaboration à l’enquête.

Employé.e.s à risque ?

Les employé.e.s de l’U d’O qui ont possiblement été en contact avec l’amiante ont été encouragé.e.s de déclarer toute exposition aux matériaux contenant la substance potentiellement dangereuse. Mailloux-Pulkinghorn précise que « l’Université est évidemment désolée pour le stress excessif que cette situation pourrait causer ».

Selon la Loi sur la santé et la sécurité du travail, qui assure la santé et la sécurité des travailleurs, l’amiante est considérée comme une substance dangereuse. La relation média du ministère du Travail de l’Ontario, Janet Deline, précise que « la Loi sur la santé et la sécurité du travail accorde le droit à un travailleur de refuser un travail s’il croit que ce travail pose un danger pour lui ou un autre travailleur ».

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire