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Entre gardiennage et Big Brother

Web-Rotonde
5 mars 2012

PROFIL D’UN SERVICE DE L’UD’O

Sarah Lanthier | Journaliste Actualités
@SarahLanthier

La Rotonde a rencontré le coordonnateur de la formation et de la prévention du crime au Service de la protection, Martin Grégoire, pour en apprendre davantage sur les responsabilités des agents en uniforme. En plus de gérer les crises majeures comme les suicides, le Service de la protection de l’U d’O assure une présence assidue pour répondre à tout type de situations sur le campus.

Bien plus que des amendes

En commençant la visite du 141, rue Louis-Pasteur, Martin Grégoire explique que « le mandat principal est la sécurité des gens et des biens de l’Université ». « La mission est très large, confie-t-il, puisque les tâches peuvent aller de signaler une tuile de plancher qui est soulevée à une crise majeure sur le campus ». Le rôle de l’agent est soit d’intervenir directement auprès de la victime, soit de prévenir le département responsable de la réparation de la défectuosité identifiée. Bref, ces agents appliquant les lois de l’Ontario et du Canada et les politiques de l’U d’O sont les premiers répondants en toute situation.

Crises majeures

Depuis l’incident où un jeune étudiant est mort après avoir sauté de la résidence Thompson il y a deux ans, le suicide est une réalité alarmante et de plus en plus fréquente pour les étudiants du campus, affirme M. Grégoire.

Dans une telle situation ou pour toute autre crise majeure, telle qu’une fusillade, les agents du Service de la protection sont les premiers sur les lieux pour établir un périmètre de sécurité et veiller sur les étudiants témoins de la scène. Aucune fusillade n’a eu lieu jusqu’à maintenant sur le campus de l’U d’O.

Les premiers agents sur les lieux sont responsables de réanimer la victime jusqu’à ce que les secours arrivent, indique Martin Grégoire. « Ensuite, il y aura un suivi psychologique avec la direction auprès des agents », termine-t-il.

Des yeux partout sur le campus

En plus des 34 agents en uniforme qui s’échangent des quarts de 12 heures, 24 heures sur 24, sept jours sur sept, le Service de la protection compte parmi ses rangs environ 16 agents volontaires, tous étudiants à l’U d’O.

Ces bénévoles deviennent les yeux du Service sur le campus, dans divers secteurs, sans toutefois intervenir directement. Ils travaillent aussi pour le service de prévention, les objets perdus, etc.

Par exemple, les étudiants-bénévoles ciblent les stations à la bibliothèque où les gens auraient quitté pour quelques minutes, laissant leurs effets derrière. Ces bénévoles déposeront discrètement une carte à la station pour prévenir l’étudiant que s’ils ont eu le temps de laisser ce mot, un voleur aurait très bien eu le temps de tout prendre. Cette initiative vise à enrayer le vol d’effets personnels, le crime le plus répandu sur le campus, selon M. Grégoire.

C’est en visitant la salle de surveillance que l’expression « des yeux partout sur le campus » prend tout son sens. L’U d’O compte environ 900 caméras de surveillance qui sont administrées à partir de cette salle par un agent. Ce dernier reçoit les appels d’urgence et peut manipuler les caméras à sa guise pour suivre une situation donnée et assurer un suivi.

En vrac:
– Il y a 900 caméras de sécurité sur le campus.
– Il y a 34 agents de sécurité en uniforme.
– Il y a 16 étudiants bénévoles-agents de sécurité.
– Un seul expert contrôle les caméras.
– Le vol d’objets personnels à la biblio est le crime le plus fréquent.
– L’agent à qui vous parlez dans l’ascenseur en cas d’urgence est le même qui contrôle les caméras.

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