Paul ApSimon a mené 4 escrimeuses à Londres

– Par Léa Crousset –

L’escrime demeure un sport méconnu de la majorité d’entre nous. Certains seront peut-être d’avis que ce sport demande très peu d’efforts physiques et qu’il peut paraître d’une simplicité élémentaire. Il n’en est rien. L’escrime exige une agilité surprenante ainsi que des jambes solide et puissantes. Les réflexes doivent être aiguisés et les nombreux coups doivent être maîtrisés à la perfection. L’escrime fait partie des options offertes en sport récréatif à l’Université d’Ottawa (U d’O) et dans les clubs compétitifs. Chaque étudiant de l’Université a donc l’opportunité de pratiquer ce sport. Le programme est sous la direction de Paul ApSimon, ancien entraîneur de l’équipe de l’Université, avant que l’équipe ne devienne un club compétitif. ApSimon a également été le chef de l’équipe canadienne d’escrime aux Jeux olympiques (J.O.) de Londres – les deuxièmes jeux auxquels il participait –, en plus d’être l’entraîneur de quatre athlètes féminines au fleuret. Durant les J.O., son équipe n’a remporté aucune médaille mais, pendant les jeux panaméricains, elle a pu décrocher l’argent. Il prévoit d’accompagner l’équipe féminine à Rio en 2016.

Durant les J.O., ApSimon a vécu un grand stress. La responsabilité du chef d’équipe est de s’assurer que tous ont les bonnes ressources matérielles, des entraînements suffisants et que les papiers administratifs sont correctement remplit. ApSimon a donc eu à gérer beaucoup de question d’organisation et de coordination entre les différents athlètes : « J’étais responsable au point de vue de la préparation physique, technique et mentale ». Le stress était accentué par le fait que les épreuves d’escrimes étaient concentrées sur les cinq premiers jours des Jeux. Le plus dur, selon lui, était de jumeler les occupations : « Je devais gérer toutes les démarches administratives, en plus d’entraîner mes escrimeuses ». En revanche, il a vraiment apprécié d’avoir le privilège d’assister aux autres épreuves. Des billets étaient distribués parmi les athlètes canadiens présents afin qu’ils puissent profiter des Jeux et encourager le Canada.

En dernier lieu, ApSimon, conseille à tous membres de l’Université désirant faire de l’escrime de s’inscrire aux cours pour débutant afin de tenter l’expérience. Les premiers cours présentent toujours la base du sport et permettent de savoir rapidement s’il est adapté à nos attentes et capacités. Pour pratiquer l’escrime, de l’avis d’ApSimon, il faut avoir envie de travailler dur et s’armer de patience, en plus d’un bon fleuret.