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La conciliation est envisagée

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11 septembre 2012

Les négociations stagnent entre les professeurs et l’Université d’Ottawa

– Par Mylène Charette –

Les négociations entourant la nouvelle convention collective des professeurs de l’Université d’Ottawa (U d’O) se trouvent actuellement dans une impasse. La conciliation représente actuellement l’unique solution afin qu’une entente soit conclue entre les deux parties.

Le conflit dure depuis avril 2011 et, quatorze mois plus tard, l’Université et l’Association des professeures et des professeurs de l’U d’O (APUO) n’ont toujours pas trouvé un terrain d’entente. Certaines universités ontariennes ayant commencé à négocier en même temps ou après l’Université sont, quant à elles, parvenues à des résultats. À titre comparatif, l’Université Carleton a commencé les négociations en février 2012 et, le 29 août dernier, sa demande de conciliation était acheminée au gouvernement ontarien.

 

Un conflit, deux perceptions

Bien que les deux parties se soient entendues sur certains enjeux normatifs tels que l’attribution des charges de travail, aucune entente n’a été ratifiée en tant que telle. Selon Christian Rouillard, président de l’APUO, les enjeux normatifs seraient déjà tous réglés alors que l’employeur affirme le contraire : « On n’a pas la même compréhension de la situation actuelle. Un croit que ça va bien et l’autre que ça va mal, mais souvent c’est celui qui trouve que ça va bien qui est le gagnant », regrette-t-il. De son côté, l’Université mentionne que « les négociations se poursuivent entre l’Université d’Ottawa et l’Association des professeurs ».

La mésentente créée par les enjeux normatifs retarde tout le processus de négociation. En effet, ces éléments doivent être réglés avant qu’une toute autre entente ne soit conclue concernant les enjeux monétaires et les avantages sociaux. S’ils ne sont pas résolus, tel que c’est le cas actuellement, les deux parties peuvent exiger la conciliation en vertu de la Loi de 1995 sur les relations de travail. Cependant, personne n’a encore communiqué avec le gouvernement de l’Ontario afin de requérir les services d’un conciliateur dans ce dossier.

En route vers un lock-out ou une grève ?

 

Dans l’éventualité où la conciliation s’avère finalement vaine, deux scénarios sont envisageables; l’employeur décrète un lock-out, ou l’APUO déclenche la grève. L’Université ne s’avance pas trop à ce sujet : « Notre objectif est d’en arriver à une entente satisfaisante à la fois pour l’Université et pour ses professeurs et nous sommes persuadés qu’une telle entente est possible ». Monsieur Rémillard avoue, quant à lui, que toutes les options sont sur la table : « Est-ce que la grève est impossible? C’est la question. Si la conciliation vient à ne pas fonctionner, la grève pourrait être déclenchée », souligne le président de l’Association.

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