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La nouvelle voix étudiante au Bureau des gouverneurs

Web-Rotonde
27 février 2012

ENTREVUE

Patrick Weldon | Chef de pupitre
@patweldonLR

Récemment élue comme représentante étudiante au Bureau des gouverneurs, Nicole Desnoyers, étudiante de 2e année en études des femmes et sociologie, nous fait part de ses visions pour son mandat de deux ans au sein de l’instance responsable de la gouvernance globale de l’U d’O.

La Rotonde : Quelle expérience présentes-tu au Bureau des gouverneurs?
Nicole Desnoyers : J’ai commencé à m’impliquer avec la campagne « À bas les frais » dès ma première année d’université. L’an passé, je me suis présentée au Conseil d’administration (CA) de la FEUO, et je travaille maintenant à la FEUO dans le département des campagnes. J’ai de l’expérience à parler à l’administration et à Allan Rock. C’est justement grâce à une conversation avec le recteur que la population étudiante a gagné un deuxième siège au Bureau des gouverneurs.

LR : Pourquoi t’es-tu présentée au BDG?
ND : Je voulais me présenter pour rendre le Bureau des gouverneurs plus connu. […]L’un de mes premiers buts sera de communiquer aux étudiants le rôle du BDG, de rendre publics les motions, l’ordre du jour et les procès-verbaux en créant un site web et en envoyant des courriels.

LR : Plusieurs enjeux importants sont présentés au Bureau des gouverneurs. Te crois-tu capable de parler au nom de tous les étudiants malgré tes alliances politiques dans les dernières élections?
ND : Je crois que oui. […] Je ne serai pas à la table en tant qu’employée de la FEUO ou représentante des sciences sociales au CA de la FEUO, mais en tant qu’étudiante. Je ne vais pas discriminer contre qui je vais aller chercher des commentaires ou de l’appui. Je suis complètement ouverte à travailler avec les corps fédérés ou n’importe qui. Le BDG touche tous les étudiants malgré leurs croyances politiques.

LR : Dans ta plateforme, tu parles des intérêts privés et commerciaux des membres du BDG. Peux-tu nous éclairer?
ND : Il y a 28 membres au BDG, deux sièges étudiants : un du premier cycle, un du deuxième. On y retrouve également des représentants de banques, de cabinets d’avocats et de médias régionaux. Les étudiants méritent de savoir que ces gens-là prennent des décisions financières sur nos frais de scolarité.

LR : Comment assureras-tu une représentation juste des étudiants au BDG?
ND : J’aimerais voir une diversité de voix au BDG. Un siège pour les étudiants internationaux, à temps partiel, matures, des Premières Nations, etc. Je ne peux pas comprendre la réalité des étudiants internationaux, par exemple. Je veux lutter pour avoir plus de sièges spécifiques à des groupes étudiants.

LR : Ton prédécesseur était connu pour sa capacité de discuter avec les membres du BDG. Ayant un passé activiste, penses-tu trouver un juste milieu?
ND : Absolument. Je crois que c’est important de trouver un juste milieu. Différentes tactiques marchent pour différents buts. Historiquement, le vote des frais de scolarité est un vote qu’on a toujours perdu. La manifestation, c’est peut-être une bonne tactique. […]Pour ce qui est de la représentation étudiante j’aimerais vraiment jaser et parler aux gens, jouer leur jeu et ne pas trop me mettre dans la position de l’étudiante activiste qui va crier à tout le monde.

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