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Arts et culture

Le théâtre franco-ontarien à Ottawa

Actualités
12 septembre 2012

Les feuilles vives et les paysages de la dramaturgie franco-ontarienne

Le 6 septembre, La Rotonde a été invitée à une conférence de presse afin de vous donner un avant-goût de l’événement « Les Feuilles vives », organisé par Théâtre Action.

– Par Simon Deneau –

Du 14 au 16 septembre, on pourra assister à une mise en lecture et à l’interprétation d’extraits de pièces de théâtre par des professionnels à la salle académique du Département de théâtre de l’Université d’Ottawa (U d’O). Après chaque extrait, des discussions avec les dramaturges et les professionnels du milieu théâtral auront lieu.

Les extraits des pièces de théâtre sont principalement regroupés sous trois volets, soit celui « en chantier », celui professionnel, et celui communautaire et scolaire, comprennant des pièces de troupes d’écoles du secondaire, telles que Le Bourreau de la troupe Esprit Essor de l’École secondaire de Tecumseh.

Plusieurs des dramaturges qui présenteront leurs pièces étaient là pour décrire le contenu de leur pièce et leurs inspirations lors de la conférence de presse.

« Le thème de ma pièce est la mort des dieux », explique Michel Ouellette, au sujet de sa pièce Götterdämmerung. « Ce qui m’intéressait, c’était la mort du dieu dramaturge et de la fin du monde. Nous sommes à une période où le monde est en train de se défaire et la pièce expose une philosophie pour reconstruire ce monde » poursuit l’auteur connu pour sa pièce French Town et professeur à l’U d’O.

Mishka Lavigne, une ancienne de l’U d’O, était aussi présente et s’est exprimée ainsi sur le contenu de sa pièce, Cinéma : « En lisant autant de fiction, je me demande souvent si tout a déjà été fait et préconçu. Dans ce contexte, les personnages se demandent comment ils devraient réagir face à une situation donnée, si toute action devient clichée. »

Enfin, Philippe Landry, aussi un ancien de l’U d’O, se démarque en explorant les désastres de l’histoire dans sa pièce Retour à Prypiat : « Je possède une grande passion pour l’Union soviétique et la raison de sa chute. Ma pièce se situe dans la ville de Prypiat, en Ukraine, où habitaient les travailleurs lors du désastre de la centrale nucléaire de Tchernobyl. »

Le 15 septembre, Théâtre Action fêtera aussi ses 40 ans au Centre des congrès. De plus, on y célèbrera, le Sceau de la dramaturgie.


 

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