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Arts et culture

L’école de musique sonne le temps des Fêtes

9 Décembre 2013

 

 

 

 

 

 

 

– Par Samuel Poulin –

C’est à la chapelle du pavillon Tabaret, renommée  salle Huguette-Labelle depuis 2012, que l’école de musique de l’Université d’Ottawa a présenté son annuel concert d’offrande musicale pour Noël, mercredi dernier. Dans le cadre du programme, l’Ensemble Jazz, l’Ensemble Calixa-Lavallée, l’Ensemble Choral ainsi que d’autres ensembles étudiants étaient à l’honneur pour sonner le début du temps des Fêtes.

« C’est déjà le 30e concert annuel de l’Université », a rappelé Laurence Ewashko, professeur de chant agrégé à l’école de musique et directeur de la chorale. « C’est un honneur de continuer la tradition du concert de Noël », a-t-il confié entre deux chants.

Le tout a débuté par une courte prestation de l’Ensemble Jazz qui, fort d’un petit concert au pavillon Perez la semaine dernière, a repris deux de ses pièces les plus enjouées, « Song For My Father » et « Yo Funky Emmanuel Riff », une pièce « qui a un petit air de Noël », selon le directeur Yves Laroche. Faisant salle comble, l’auditoire composé de parents, amis et admirateurs de l’école de musique a pu apprécier les habiletés des musiciens de l’Ensemble, dirigé par le professeur Laroche.

La troupe de Jazz a ensuite laissé la scène à l’Ensemble Choral, rassemblant un peu plus de 75 choristes étudiants, qui ont su raviver l’atmosphère à la saveur de Noël par l’interprétation de la mélancolique « Quelle est cette odeur agréable », suivie de la plus notoire « Il est né le divin enfant ». L’Ensemble guidé sous les gestes du directeur Ewashko a su faire cadeau d’une performance harmonieuse et d’une magnifique complicité de voix.

L’après-midi fut également ponctué de différentes harmonies, dont celle du trio composé de Ryan Hofman, Daniel Mills et Valerie Dueck. Malgré une brave tentative d’interpréter « The Trumpet Shall Sound » de Georg Friedrich Handel, la puissante voix de baryton de Hofman et le doigté exact de Dueck au piano n’ont pu être suivis par la trompette de Mills, qui semblait manquer d’oxygène à l’apogée de la pièce.

Le point saillant du concert fut assurément la brillante interprétation du Quintette avec piano en do mineur du compositeur britannique Ralph Vaughan Williams, par Chris Kim au violon, Hillary Fay à l’alto, Evan Buttar au violoncelle, Benjamin du Toit à la contrebasse et Lucas Bell au piano. Tantôt dramatique, tantôt entraînante, cette performance à cordes a fait montre parfois d’une intensité attribuée aux hymnes de guerre, parfois aux douces mélodies du romantisme dont fut capable Chopin avec ses célèbres nocturnes. C’est sous les applaudissements amplement mérités des admirateurs que le quintette a laissé la voix à l’assemblée qui, tout au long de l’évènement, a pu joindre les musiciens par le chant des airs les plus réputés, tels que « Ô nuit de paix », « Adeste Fideles », « D’où viens-tu, bergère? » et « Joy to the World ».

L’évènement a également servi à amasser des fonds pour la tragédie du typhon Haiyan, qui a fait plus de 6500 victimes au sud-est de l’Asie, en novembre dernier. « Quelle meilleure manière de célébrer Noël que de donner », a rappelé Xin Ben Yu, l’une des lectrices de l’évènement. Tous les dons étaient recueillis par la Croix-Rouge canadienne et seront égalisés par le gouvernement du Canada.

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