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Sports et bien-être

Les défis des clubs

Actualités
9 octobre 2012

– Par Léa Papineau Robichaud –

 

Tout d’abord, il faut comprendre que n’importe quel étudiant peut tenter de faire partie de l’un des clubs en participant aux essais qui ont souvent lieu en début d’année. Les joueurs choisis ont ensuite quelques entrainements par semaines en fonction du sport pratiqué.

Problèmes de financement

Chaque club reçoit environ 3000 $ de l’U d’O, afin de couvrir quelques dépenses. Malheureusement, ce montant n’est souvent jamais assez pour couvrir tous les coûts qu’entraîne la pratique d’un sport de manière compétitive.

« La location d’autobus, les entraîneurs, les frais de compétitions, etc., tout s’additionne très rapidement. Les athlètes doivent donc payer la différence si nous manquons de fonds », explique Christine Heal, coordonnatrice des leçons de l’équipe d’équitation. Ce type de problèmes touche la majorité des clubs. C’est aussi le cas de l’équipe de fastball, selon Stéphanie Miller, l’une des joueuses de l’équipe : « Le premier week-end, nous sommes allés à Windsor et Western. Ce voyage nous a couté 1 700 $. Et puis, nous voyageons presque chaque week-end, alors il est très couteux de faire fonctionner l’équipe. »

Trop cher pour certains étudiants

Ainsi, chaque athlète doit payer un certain montant pour pratiquer son sport et, pour certains, ces sommes sont faramineuses. « Pour être membre du club, les nageuses doivent payer 450 $ par année si elles sont compétitives et 350 $ si elles sont novices », explique Eva Dubuc-April, membre de l’équipe de nage synchronisée. « Pour certaines personnes, les frais de 450 $ n’est pas une dépense possible vu les prix des frais de scolarité déjà élevés à l’Université », ajoute-t-elle. Le problème est d’autant plus criant dans l’équipe d’équitation : « Dans notre cas, puisque nous pratiquons un sport dispendieux, nous finissons par payer de grosses sommes chaque semestre. Ceci est souvent très difficile pour un étudiant à temps plein à l’université. »

En plus des coûts élevés pour jouer, les athlètes n’ont souvent pas tellement le temps de se trouver un emploi puisque les études et le sport sont très prenants. C’est un cercle vicieux qui empêche probablement plusieurs personnes de pratiquer leur sport favori.

Manque d’appui

En plus des problèmes de financement, les clubs doivent faire face à d’autres défis. « L’U d’O ne nous fournit aucune infrastructure. C’est triste je trouve quand je regarde des universités comme Laval et Montréal qui sont bien équipées pour le golf », affirme Louis Séguin, l’un des entraîneurs du club de golf féminin.

Le choix du terrain par les clubs pose lui-même problème quand il s’agit d’infrastructures que l’on ne retrouve pas à l’Université. « L’Université ne fournit pas le terrain, c’est la responsabilité de notre équipe de trouver le terrain, mode de transport, les arbitres, les hôtels, etc. », lance Miller du club de fastball. Même problème du côté de la nage synchronisée : « La location des heures de piscine est quelque chose de parfois très ardu », reconnaît Dubuc-April.

Certains plus chanceux que d’autres

Pour le club de ringuette, par exemple, le Service des sports semble être d’une aide précieuse. Le Service fournit ainsi la glace gratuitement à l’équipe tous les lundis matins pour leurs entrainements. « Cette année, il y avait beaucoup de joueuses pour les essais et le Service des sports et l’Université nous ont aidé à nous trouver deux glaces de plus, gratuites aussi », s’enthousiasme l’entraîneur de l’équipe, Dave Bennett.

Le club de soccer masculin est dans la même situation. « L’Université fait un bon travail pour faire la promotion de notre club. Elle supporte notre programme autant qu’elle le peut », décrit David Piccini, l’entraîneur-chef de l’équipe.

Cela dit, chaque club se doit de faire des levées de fonds pour parvenir à couvrir tous les frais. Le financement reste donc un problème majeur pour les clubs sportifs de l’U d’O.

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