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Les frais de scolarité croissent plus vite que l’inflation

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25 septembre 2012

– Par Émilie Deschamps –

Selon Statistiques Canada, les frais de scolarité au Canada ont augmenté en moyenne de 5% par rapport à l’an dernier. L’année 2011-2012 avait connu une hausse moyenne de 4,3%. Statistiques Canada fait remarquer qu’« à titre de comparaison, l’inflation telle que mesurée par l’Indice des prix à la consommation était de 1,3 % entre juillet 2011 et juillet 2012. » Terre-Neuve, dont les frais de scolarité sont gelés depuis 2003-2004, est la seule province qui n’a pas connu de hausse cette année. La Fédération canadienne des étudiants et étudiantes (FCÉÉ), de son côté, souligne qu’« au cours des vingt dernières années, les frais de scolarité ont augmenté de 206,9 % et le taux d’inflation de 70,1 % ». L’Ontario et la Saskatchewan remportent la palme des frais les plus élevés en moyenne, au Canada. La FCÉÉ souhaite la création d’une loi sur l’éducation postsecondaire qui « établirait des normes nationales de qualité et d’accessibilité ».

Des résolutions pour l’avenir de l’Ontario français 

Les membres de l’assemblée de la francophonie de l’Ontario, réunis en assemblée générale annuelle les 14, 15 et 16 septembre derniers, ont adopté 13 résolutions pour l’avenir de la francophonie. Parmi ces résolutions, on retrouve la désignation de l’hôpital Montfort comme centre hospitalier universitaire et l’inscription des droits acquis des Franco-Ontariens dans la constitution. Cet enchâssement aurait pour but d’assurer que les progrès faits par la communauté franco-ontarienne ne seront pas perdus. Pour Gilles Levasseur, avocat et professeur à l’École de gestion Telfer « l’avenir est à ceux qui luttent et ceci implique, dans notre cheminement comme franco-ontarien, une reconnaissance constitutionnelle ». 125 personnes ont participé à l’assemblée qui avait pour thème « Un demi-million de francophones engagés pour leur avenir ».

La vitamine D et les maladies infantiles graves

Un article récemment publiée par le Dr Dayre McNally, professeur adjoint au département de pédiatrie de l’U d’O « semble indiquer qu’une carence en vitamine D est à la fois courante chez les enfants gravement malades et qu’elle est associée à une plus grande sévérité de la maladie » (traduction libre), selon la conclusion de la recherche. Cette étude a été menée auprès de 326 enfants dans six centres hospitaliers à travers le Canada. Le financement provient de l’Institut de recherche en santé du Canada et de l’Institut de recherche du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (CHEO), selon les informations de l’U d’O. D’autres recherches ont déjà établi des liens entre la carence de vitamine D et divers problèmes de santé.

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