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Sports et bien-être

Lexique sportif pour les nuls : hockey, basketball et football canadien

Crédit visuel: Élodie Ah-Wong – Directrice artistique

Article rédigé par Kady Diarrassouba – Cheffe de pupitre Sport et bien-être

Avez-vous déjà été cette personne dans le groupe d’ami.e.s qui n’a jamais rien à dire lorsque la discussion tourne autour du sport et qui n’est jamais invitée aux watch parties ? Rien de méchant pourtant. C’est juste que vos questions du style « Pourquoi l’arbitre siffle maintenant ? » ou « Pourquoi se battent-ils en plein match ? » peuvent facilement irriter certain.e.s fans assidu.e.s. Loin de nous l’idée de réduire ces personnes au silence ou de minimiser la place de certaines catégories dans la fanzone. L’idée est plutôt de fournir un lexique basique afin que vous puissiez vous retrouver et, vous aussi, avoir votre mot à dire lors des moments de visionnage entre ami.e.s. 

Hockey : Aiguisez vos patins et rejoignez la glace

A vos patins! Lorsque les deux équipes de 6 hockeyeur.euse.s chacune (y compris le.la gardien.ne de but) sont en position (zone défensive à gauche, zone offensive à droite et zone neutre au milieu), l’arbitre laisse tomber la rondelle en caoutchouc pour la mise au jeu (l’engagement) et le match est officiellement parti.

Le jeu dure 60 minutes, divisées en trois tiers-temps de 20 minutes chacun et deux pauses de 15-18 minutes, où la Zamboni (surfaceuse) fait le tour de la patinoire pour refaire la glace.

Le but du jeu est simple : marquer plus de buts que l’adversaire. Et pour ça, les équipes effectuent des changements de ligne (remplacements) en pleine action, simultanément et toutes les 1 à 2 minutes. 

Lorsqu’une faute est commise, l’arbitre lève le bras et c’est la pénalité. Elle peut arriver pour différentes raisons (faire trébucher l’adversaire, le.la déséquilibrer, etc.), et les conséquences pour les joueurs et les joueuses sont souvent : deux minutes au banc pour une faute mineure, cinq minutes pour une majeure et dix minutes pour inconduite. Une expulsion peut avoir lieu en cas d’extrême inconduite ou de conduite grossière.

Et si jamais vous voyez deux hockeyeur.euse.s laisser tomber leurs gants, pas d’inquiétude : c’est l’heure de la bagarre. Une tradition controversée, toujours sanctionnée, mais encore ancrée dans la culture de ce sport.

Si après les trois périodes de 20 minutes les deux équipes sont à égalité, direction la prolongation. Et si personne ne marque, place aux tirs au but,  où chaque joueur.euse avance seul.e contre le.la gardien.ne.

Basketball : lacez vos chaussures, le match commence

Le match débute avec l’entre-deux (l’arbitre lance le ballon en l’air entre deux joueur.euse.s adverses). Il se joue en quatre quarts-temps de 10 minutes (règlements FIBA) ou 12 minutes (règlements NBA) séparés par une mi-temps (half time) de 15 minutes où les entraîneur.euse.s peuvent réviser les stratégies.

Sur le terrain, chaque équipe aligne cinq joueur.euse.s : meneur.euse, arrière, ailier.ère, ailier.ère fort.e et pivot : le fameux cinq de départ.

Lors du match, les actions s’enchaînent vite. En attaque, le lexique peut se présenter comme suit : le dunk (rentrer le ballon directement dans le panier en s’accrochant à l’arceau), le lay up (tir près du panier), l’alley-oop (passe en l’air conclue en plein vol) ou encore le buzzer beater (tir au dernier instant).

La défense a aussi son propre vocabulaire : le contre (tir stoppé net par un.e adversaire), l’écran défensif (gêner ou détourner un déplacement), la backcourt violation (ramener illégalement le ballon dans sa propre moitié).

Au fil du match, chaque turnover (perte de balle) peut changer le rythme, surtout dans les moments serrés. Et si une équipe a besoin de souffler ou de revoir un schéma, l’entraîneur.euse peut demander un time out (temps mort).

Au basketball, tout se joue aussi contre la montre. L’attaque dispose de 24 secondes pour tenter un tir et de 8 secondes pour traverser la ligne médiane. Dans la raquette, un.e joueur.euse ne peut pas rester plus de 3 secondes s’il est en attaque, sinon c’est une violation. Pour remettre le ballon en jeu, il y a aussi une limite : 5 secondes maximum pour effectuer la passe.

Si les 40 minutes s’écoulent et que les équipes sont à égalité, cinq minutes de prolongation sont lancées. Et si l’égalité persiste ? Une autre période de 5 minutes.  Ici, il n’ y a pas de tirs au but : on rejoue les prolongations jusqu’à ce qu’une équipe prenne enfin l’avantage.

Football Canadien : attachez vos casques et ne lâchez pas le ballon ovale

Au football canadien, tout commence par le botté d’envoi (kick off), quand le ballon est lancé dans les airs pour amorcer la partie. Deux équipes de douze joueur.euse.s s’affrontent sur un terrain vaste, avec l’objectif de remonter le terrain par des courses ou des passes et atteindre la zone des buts pour marquer un touché (touchdown) de six points.

Le match se joue en quatre quarts-temps de quinze minutes, séparés par une mi-temps d’environ quinze minutes. En attaque, chaque équipe dispose de trois essais pour parcourir dix verges (unité de mesure de longueur). Si elle réussit, elle obtient une nouvelle série d’essais. Sinon, le ballon est remis à l’adversaire.

En attaque, un touché est marqué lorsqu’un.e joueur.euse franchit la ligne de but. Une passe complétée correspond à une réception réussie. Le quart-arrière (quarterback) peut aussi garder le ballon pour une courte course. Le rouge est un point accordé lorsque le ballon botté termine dans la zone des buts et n’est pas ramené.

En défense, un plaqué solide peut freiner une attaque, une interception change la possession, et un sac du quart (le défenseur atteint le quart-arrière avant son lancer) peut renverser l’élan d’une équipe.

En cas d’égalité après le temps réglementaire, une prolongation débute. Chaque équipe reçoit le ballon à la ligne de 35 verges adverse et tente de marquer. Si l’égalité persiste, une nouvelle séquence est jouée jusqu’à ce qu’une équipe prenne l’avance.

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