Par Noura Cherkawi

Le premier marché afro-caribéen, organisé par l’Association des étudiants noirs en droit, a eu lieu au centre universitaire le 22 et 23 février dernier. Bijoux de perles, paniers en paille et pagnes étaient au rendez-vous.

Ce premier marché a été inauguré avec comme but de partager les spécialités artisanales des cultures de l’Afrique et des Caraïbes. Par les objets artisanaux, la cuisine traditionnelle et les produits cosmétiques à base de beurre de karité et d’extraits d’un fruit issu d’un arbre des savanes de l’Afrique de l’Ouest, plusieurs ont pu s’initier aux mœurs des pays africains.

La foire, organisée pendant le Mois de l’histoire des Noirs, ne s’est d’ailleurs pas limitée à présenter l’aspect culturel. Chelsi Bonair, co-présidente de l’Association des étudiants noirs en droit explique avoir proposé l’idée d’un marché afro-caribéen dans le but d’encourager « le pouvoir économique de toutes les entreprises, petites ou grandes, tenues par les Noirs à travers le monde». Elle ajoute que ce marché fait justement ressortir « la diversité économique » des Noirs à travers les différents produits présentés au Centre universitaire (UCU).

En plus de la culture traditionnelle, la ligne de vêtements présentée par le rappeur Juvi DaGemini est venue ajouter une vague de fraicheur toute contemporaine. DaGemini marque sa griffe de branches d’olivier, symbole d’unité, par laquelle il veut « laisser le pays savoir qu’il y a partout des Noirs qui se dressent pour sensibiliser et qui se battent pour une unité culturelle ».