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Sports et bien-être

Organiser sa vie et son assiette à l’avance

Dawson Couture
5 février 2020

Crédit visuel : Loïc Gauthier Le Coz – Photographe 

Par Miléna Frachebois – Journaliste

Les jours s’enchaînent, les études s’intensifient et le travail est de trop : autrement dit, plus de temps pour faire les courses et des repas équilibrés. Pas si vite… Avez-vous entendu parler du batch cooking ou, en bon français, du meal prep

Le batch cooking est une pratique qui consiste à préparer plusieurs plats en même temps, à l’avance. Autrement dit, c’est deux heures de cuisine et plusieurs Tupperwares sortis le dimanche.

Gain de temps et d’argent 

Je ne connaissais pas du tout le concept, puis je suis tombée dessus sur Instagram. Pourquoi faire ça ? Pour trouver un entre-deux entre le repas qui prend trop de temps, mais qui est généralement plus sain, et un repas rapide à préparer, mais qui, à mon goût, serait trop calorique ou pas assez nourrissant. 

Le problème de comment bien manger s’est imposé à moi quand j’ai commencé ma deuxième année à l’université et cumulé deux travails sur le campus. Le midi je rentrais pour une heure, je n’avais pas le temps de cuisiner, mais je n’avais pas envie de manger un sandwich.

À maintes répétitions, je me suis retrouvée à confronter ma culpabilité et mon manque de temps. Et j’ai dû céder ma culpabilité pour ne pas être en retard dans mon emploi du temps. Puis, j’ai commencé à pratiquer le batch cooking

Je prépare mes repas à l’avance toutes les fins de semaine, ce qui me fait gagner beaucoup de temps. Je cuisine généralement deux ou trois plats en une grande quantité. Puis, je le divise en nombre de repas nécessaires pour la semaine. Cela m’évite de cuisiner tous les jours, de faire la vaisselle et de nettoyer ma cuisine ; un processus qui peut prendre une ou deux heures. Cela permet de me retirer un stress sur la conscience ; c’est extrêmement apprécié pour une étudiante d’université. 

Les grandes quantités réduisent les coûts. Au lieu de devoir acheter divers aliments à utiliser en plus petites quantités, je n’en achète que quelques-uns, pas nécessairement chers, en plus gros lots. 

Garder une motivation

Cette forme de cuisson et style de vie s’avèrent très efficaces pour moi dans la consistance de mes habitudes de vie saine. C’est aussi l’une des raisons pour laquelle j’ai commencé à le pratiquer.

Préparer mes repas à l’avance m’évite de céder aux tentations extérieures et ainsi de mieux contrôler ce que je mange. Je sais qu’un repas m’attend, ce qui m’oblige à ne pas dépenser inutilement sur le campus. En ce moment, par exemple, je fais le mélange de riz brun et d’un potage de légume que je laisse mijoter pendant mes lectures et mes articles du dimanche. Les deux se marient très bien et je sais que je vais prendre du plaisir en mangeant. 

Bref, j’essaie de maintenir cette habitude de vie pour éviter de me retrouver dans la spirale infernale de la vie active citadine, celle que je vois sur les réseaux sociaux. Venant d’une petite campagne française où l’on a toujours bien mangé et pris son temps, il est important pour moi de perpétuer la tradition, et de ne pas oublier l’importance d’une vraie pause repas. 

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