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Rentrée du BDG : Mise à jour sur la vaccination, la francophonie et les énergies fossiles

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1 octobre 2021

Crédit visuel : Nisrine Nail – Directrice artistique

Un article rédigé par Nouha Chaouati – Journaliste

La première réunion du Bureau des gouverneurs (BDG) de l’année universitaire 2021-2022 a eu lieu via les canaux virtuels lundi 27 septembre. Plusieurs sujets en rapport avec la rentrée y ont été évoqués, de la vaccination obligatoire aux effectifs étudiants. Le recteur y a également mentionné la possibilité d’une nouvelle approche en ce qui concerne les énergies fossiles.

Objectif de vaccinations et désinscriptions

La provost et vice-rectrice aux affaires académiques, Jill Scott, a fait le point en ce qui concerne la vaccination des effectifs uottaviens. Elle a annoncé que près de 52 000 personnes, comprenant les étudiant.e.s et le personnel, ont divulgué leurs informations relatives à la vaccination. Selon ses chiffres, 91 % des étudiant.e.s sont complètement vacciné.e.s et 6.17 % n’ont eu qu’une seule dose. L’objectif du Groupe de gestion de la vaccination créé récemment est d’atteindre 97 % d’étudiant.e.s ayant reçu les deux doses d’ici le 15 octobre. 

Selon le rapport de Scott, les cours en présentiel, qui ont repris cet automne pour la première fois depuis le printemps 2020, attirent 20 000 étudiant.e.s chaque semaine sur le campus. Parmi les effectifs, 600 à 700 personnes n’ont pas divulgué leurs informations ou ont déclaré ne pas vouloir se faire vacciner. La vice-rectrice a soutenu qu’après avoir essayé à maintes reprises de communiquer avec certain.e.s étudiant.e.s qui participent à des cours ou à des activités en présentiel, l’Université a commencé à procéder à des désinscriptions. « Ce sont des décisions extrêmement difficiles à prendre, mais nous pensons que c’est très important pour assurer la sécurité de notre campus », a-t-elle justifié.

Le Groupe de gestion continue à s’atteler à la tâche de contacter et tracer les personnes qui se rendent au campus et utilisent les installations pour avoir une meilleure idée de la situation. Les risques associés à la pandémie n’ont pas permis d’atteindre un des objectifs que l’Université d’Ottawa (U d’O) s’était fixés, à savoir donner la possibilité à chaque étudiant.e de participer à une activité sur le campus lors de cette rentrée. Scott a affirmé qu’elle en tiendrait compte pour la rentrée 2022-2023, dont les préparatifs commenceront bientôt.

Hausse du contingent international francophone

Scott a annoncé une augmentation significative du contingent international francophone. Selon les données qu’elle a présentées, il y a eu 32 % d’inscriptions francophones supplémentaires provenant de l’étranger cette année. Cette croissance concerne en particulier les programmes de maîtrise.

Cette tendance s’inscrit dans une augmentation des inscriptions dans tous les cycles, pour une hausse de 12 % des effectifs francophones au total. « C’est une très bonne nouvelle à l’heure où la compétition pour les effectifs est devenue très rude », a-t-elle expliqué. 

Sanni Yaya, vice-recteur International et Francophonie, a rebondi sur la question au moment de faire une mise à jour concernant le rapport sur la francophonie à l’U d’O en mettant en relief les inquiétudes qui perdurent en ce qui concerne à la fois les services administratifs et la matière pédagogique en français. Il a également fait remarquer que le comité sur la francophonie allait produire des recommandations pour que l’Université prenne des décisions en matière de financement et de règlements afin d’améliorer la situation. 

Vers un désinvestissement des énergies fossiles

Dans son rapport, le recteur de l’U d’O Jacques Frémont a déclaré que le désinvestissement des énergies fossiles faisait partie des objectifs pour cette année, désirant ainsi suivre l’exemple de l’Université Harvard qui a annoncé récemment qu’elle allait agir dans ce sens. « Nous savons que beaucoup d’étudiant.e.s attendent des actions sur ce front », a-t-il ajouté. Le comité de finance et de trésorerie ainsi que celui de placement de la caisse de retraite se pencheront sur la question et étudieront ses conséquences sur l’U d’O en termes de budget. Cette initiative se fera également en concertation avec le Groupe U15 des universités canadiennes de recherche, toujours selon M. Frémont.

Diversité

D’autre part, le recteur fait part dans son rapport d’une cérémonie d’amitié à laquelle ont pris part des membres de la nation Kitigan Zibi Anishinabeg le 6 septembre dernier devant le pavillon Tabaret. Il précise qu’il s’agissait de souhaiter la bienvenue à la communauté étudiante au territoire non cédé du peuple algonquin. 

Au terme du rapport, la professeure Donatille Mujawamariya a pris la parole pour soulever la question de la diversité au sein du corps professoral en mettant l’accent sur le fait qu’elle ne reflétait pas la diversité de la population étudiante de l’U d’O. « Ça fait 27 ans que je travaille ici, la situation n’a pas changé », a-t-elle affirmé. Ce à quoi le recteur s’est contenté de répondre qu’il travaillait très dur sur cette question. 

La prochaine réunion du BDG se tiendra virtuellement le 25 octobre prochain.

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