– Par Émilie Deschamps –
La tradition des sofas en feu – The Aquinian, Université St. Thomas et The Brunswickian, Université du Nouveau-Brunswick
La tradition frédérictionnaise de brûler des divans aux environs de la rentrée scolaire inquiète les pompiers locaux. Ces derniers font donc chaque année de la sensibilisation dans les universités quant aux risques et conséquences de déclencher de tels incendies. La plupart des feux sont allumés dans les quartiers habités par des étudiants, en particulier sur l’avenue Graham, connue pour cette tradition. Les origines et les raisons de cette coutume, qui existe depuis maintes années, sont nébuleuses. Certains croient qu’il s’agirait là d’une manière facile de se défaire de vieux meubles, dont on n’a plus l’usage. Pour d’autres, il s’agirait de divertissements liés aux fêtes de début d’année.
Chef de département sous enquête – The Gateway, Université d’Alberta
Le nouveau chef du département de psychiatrie de l’Université de l’Alberta, le Dr Claudio Soares, est soumis à une enquête de la part du Collège des médecins et des chirurgiens de l’Ontario pour des raisons d’inconduite professionnelle incluant l’abus sexuel d’une patiente. Les allégations n’ont pas été prouvées pour le moment, mais un avis de restriction de pratique a été émis. Celui-ci stipule que le Dr Soares ne peut rencontrer seul une patiente. Le Dr Soares est entré en fonction à l’Université le 1er septembre 2012. L’université a confirmé être au courant des accusations portées contre son nouvel employé mais a toutefois refusé les demandes d’entrevue de la part de The Gateway.
Une œuvre d’art qui dérange – The Newspaper, Université de Toronto
Laura Hay a vu sa photographie être retirée à l’exposition annuelle des étudiants en arts. La photographie, où l’on peut voir une femme nue portant une bible en guise de ceinture, a fait l’objet d’une plainte qui a mené à son retrait de l’exposition. L’étudiante décrit son oeuvre comme une critique d’une tradition religieuse qui limite le droit des femmes. Elle s’est dite surprise que son oeuvre aie été jugée choquante, considérant que la ville de « Toronto est vraiment tolérante et progressive ». À la connaissance de Mme Hay, l’Université de Toronto n’a pas de politique concernant la censure des oeuvres d’art. Elle déplore qu’il n’y ait pas eu de discussion avant le retrait de la photographie.