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Actualités

Revue de Presse

5 octobre 2014

– Par Samuel Poulin –

Fumer en salle de classe à l’UdeM

Quartier Libre, Université de Montréal

Certains membres de la communauté étudiante de l’Université de Montréal profitent du fait que son institution n’ait aucune loi interdisant les cigarettes électroniques dans ses infrastructures. Effectivement, certains étudiants et professeurs ne se gênent aucunement pour fumer la cigarette technologique dans les salles de cours, couloirs et corridors des bâtiments du campus, et ce, en toute légalité.

Cette tendance devenant de plus en plus remarquable à l’UdeM, il va sans dire que d’autres membres de la vie étudiante commencent à se prononcer à l’encontre de l’utilisation de ces cigarettes électroniques dans les espaces publics où la cigarette traditionnelle est, depuis 1999, interdite.

D’ailleurs, une collaboration entre le Département de chimie de l’UdeM et la Société canadienne du cancer (SCC) a permis de prouver que cette nouvelle forme de cigarette artificielle, censée remplacer les produits de tabac nuisant à la santé humaine, pourrait également entrainer son lot d’effets néfastes.

Toujours selon la SCC, sur « 13 cigarettes électroniques testées, neuf présentaient des anomalies et six, qui ne devaient pas contenir de nicotine, en contenait finalement ».

 

Un scientifique de l’U of S permet une avancée en traitement d’ACV

The Sheaf, Université de la Saskatchewan

Un professeur et chercheur de l’Université de la Saskatchewan (U of S) et son équipe de recherche en seraient venus à une percée importante dans le traitement des effets permanents résultant d’accidents vasculaires cérébraux (ACV) ou de traumatismes cranio-cérébraux (TCC). Francisco Cayabyab et son groupe scientifique auraient effectivement éclairci les raisons pour lesquelles les attaques cérébrales entraînent des blessures du cerveau survenant des heures, voire des jours à la suite d’un incident.

C’est d’ailleurs à l’aide de rats, dont le cerveau possède des facettes similaires à celui de l’homme, que M. Cayabyab a pu déterminer que ce n’est pas simplement que la partie du cerveau sujette à l’incident qui subi les conséquences, mais bien le cerveau en entier. Pour empêcher que ce soit l’entièreté du cerveau qui soit endommagée, le professeur de la plus grande université de la province s’est penché vers l’utilisation du peptide YD, réduisant la création d’adénosine dans le cerveau qui créé une grande partie des problèmes suite à un AVC ou un TCC. « Nous pensons qu’il s’agit d’un pas important dans l’étude du cerveau car ça change entièrement la façon dont nous analyserons les arrêts vasculaires cérébraux », a souligné le professeur.

 

Manger des insectes pour sa santé

The Ubyssey, Université de la Colombie-Britannique

Yasmin Akhtar, professeure à l’Université de la Colombie-Britannique (UBC), a organisé une soirée dédiée à la dégustation d’insectes, introduits dans une variété de plats canadiens, méditerranéens et asiatiques, le 26 septembre dernier. Mme Akhtar s’est engagée dans ce genre d’étude entomologique afin d’illustrer en quoi les insectes peuvent être bénéfiques dans l’alimentation quotidienne de l’humain.

« L’insecte est un excellent substitut pour la viande », explique la professeure, précisant qu’il y a des centaines de ces petites créatures pouvant servir d’apport nutritionnel, étant notamment faibles en calories et en gras, mais remplies de protéines, de magnésium, de calcium et d’autres vitamines.

Un autre avantage qu’a l’intégration d’insectes dans nos repas, selon Akhtar, est le fait que leur production est beaucoup plus avantageuse que celle de la volaille ou du bœuf, nécessitant peu d’espace, de nourriture et d’eau.

La professeure de l’UBC suggère de cuire les insectes pour les sécher et ensuite les écraser pour concocter une poudre de protéines à verser sur ses aliments.

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