Inscrire un terme

Retour
Actualités

Une semaine pivot pour le mieux-être des étudiant.e.s

Actualités
26 janvier 2020

Crédit visuel : Loïc Gauthier Le Coz – Photographe

Par Noémie Calderon Tremblay – Journaliste 

 

La semaine du mieux-être, qui s’est déroulée du 20 au 24 janvier, a encouragé la prise en charge de notre équilibre physique et psychologique. Conférences, ateliers, cours autour de ce thème ont été offerts sur le campus.

Pour la sixième édition de cette semaine autour de la santé mentale, le thème choisi était la connectivité humaine.

Benoit Lefebvre, conseiller en mieux-être et en retour au travail, explique que l’équipe chargée de la santé mentale et du mieux-être à l’Université d’Ottawa (U d’O) souhaite mettre l’accent sur l’importance des relations entre individus pour une vie saine et équilibrée.

« On est souvent plongé.e dans notre propre monde et on est tellement occupé.e que, parfois, on barre notre connexion avec les autres. On voulait rappeler aux étudiants.e.s que renforcer leurs relations interpersonnelles. Ça permet d’améliorer notre mieux-être », souligne le conseiller.

Marier finances et mieux-être

« On voulait aussi encourager et sensibiliser les étudiant.e.s à aller voir les services qui sont offerts toute l’année à l’Université », ajoute April Macinnes, conseillère principale en santé mentale. 

Un premier pas peut mener vers un autre. Chaque événement devient une occasion de faire des rencontres enrichissantes, affirme-t-elle. Son collègue, Lefebvre, encourage les membres de la communauté étudiante à faire l’effort d’aller consulter les options pour leur mieux-être disponibles sur le campus.

Macinnes informe que la semaine du mieux-être a été organisée selon les sept piliers fondamentaux du mieux-être : financier, intellectuel, social, environnemental, émotionnel, physique et spirituel. Les activités offertes ont été choisies pour répondre à chacun de ces piliers.

Le programme de la semaine propose des cours de yoga et de méditation, du coaching pour le mieux-être, des ateliers de planification budgétaire, ou un café de mieux-être pour ceux et celles qui désirent des conseils pour manger à petits prix.

La philosophie minimaliste

La semaine a commencé par une conférence portant sur le minimalisme par le blogueur Joshua Becker, ainsi que par un bref discours de Macinnes et du recteur de l’U d’O, Jacques Frémont. Ce dernier tient à préciser que, bien que la santé mentale soit particulièrement mise en valeur durant la semaine du mieux-être, il s’agit d’un aspect de notre vie qu’il faut cultiver toute l’année, voire tous les jours de notre vie.

Becker a offert, à une agora remplie d’étudiant.e.s et de membres du personnel, des conseils pour s’engager vers un mode de vie minimaliste.

La conférence a débuté par un résumé de la philosophie minimaliste. Elle repose sur un principe simple : moins on détient de possessions matérielles non essentielles, mieux on se sent. Le conférencier fait remarquer que « c’est une notion que tou.te.s connaissent déjà intuitivement ».

Plus on possède de choses, plus on en veut. « C’est un cercle vicieux, on est insatisfait.e, on travaille plus pour avoir plus, on a l’impression qu’un peu plus fera l’affaire et ça continue », décrit Becker

Becker explique qu’entamer un mode de vie minimaliste, c’est aussi développer une conscience de soi et de choix. Lorsqu’on cesse de désirer ce que l’on n’a pas, on se retrouve avec de l’espace supplémentaire dans notre tête et notre temps, explique Becker.

« Il y a donc de fortes chances que ça te donne envie d’améliorer d’autres aspects de ta vie », révèle le conférencier. Il raconte pouvoir consacrer plus d’énergie à entretenir des relations avec ses proches, et à trouver du temps pour faire du sport.

Becker précise qu’il n’existe pas qu’une seule forme de minimalisme. « Pratiquer le minimaliste ne signifie pas nécessairement ne presque rien posséder ou vivre pauvrement », continue-t-il. Il s’agirait de limiter les achats, se libérer du superflu, et acheter des produits de qualité.

Il conseille de choisir une expérience comme une soirée au restaurant ou un abonnement à la salle de sport, si l’on souhaite offrir un cadeau pour Noël ou les fêtes d’anniversaire.

La venue de Becker était attendue, plusieurs admirateurs se sont déplacés depuis l’extérieur de la ville pour assister à cette conférence. Cindi Mines, entrepreneure, confie être venue à Ottawa spécialement pour le rencontrer, puisque la découverte de son blogue a été importante dans la prise en charge de son mieux-être. 

Une variété d’activités

Les activités de la semaine du mieux-être ont été victimes de leur popularité et n’ont pas toujours pu répondre à la demande des étudiant.e.s.

Maya Venne-Gareau, étudiante en sociologie et géographie, raconte avoir essayé de prendre un rendez-vous pour le reiki et la gestion de stress. « Il n’y avait plus de places dans mes disponibilités avant la mi-février », explique-t-elle. Elle a ensuite tenté d’assister à l’activité de zoothérapie pour se rendre compte, sur place, qu’elle devait faire la queue pendant 20 minutes.

Le centre de santé mentale et de mieux-être de l’Université offre des activités tout au long de l’année et un service d’aide adapté. Toute l’information est disponible sur leur site web.

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire