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Sports et bien-être

Tirs de barrage : Discussion sur le bilinguisme avec Hanlan

Web-Rotonde
4 février 2013

– Par Léa Papineau-Robichaud – 

Cette semaine, La Rotonde a rencontré la joueuse de l’équipe de basketball féminin de l’Université d’Ottawa qui a établi un record en carrière de 29 points, il y a quelques semaines contre l’Université Queen’s: Tatiana Hanlan.

La Rotonde: Pourquoi avoir choisi le basketball comme sport?

Tatiana Hanlan: Le basketball a toujours fait partie de ma vie. Mon père a joué quand il était jeune et il a joué aussi à l’université. Il a amené le sport à la famille. Depuis qu’on est tout petit, tous mes frères et sœurs jouent. Il y a juste ma mère dans la famille qui ne joue pas.

LR: Pourquoi avoir choisi l’Université d’Ottawa?

TH: C’est une université bilingue et c’est une des premières choses que je cherchais. J’ai commencé par aller à l’école en français et après je suis allée au cégep en anglais, donc je voulais vraiment avoir les deux langues pour étudier. Aussi, pour le basket, je savais que Andy Sparks c’était vraiment un bon entraîneur et je pensais que ça serait une bonne place pour moi. J’étudie présentement en gestion. J’ai présentement juste un cours en français, parce que plus tu progresses et plus c’est difficile d’avoir des cours en français.

LR: Que penses-tu de cette baisse de cours en français?

TH: En gestion, on s’entend que la langue internationale c’est plutôt l’anglais, donc je prenais ça en considération quand je choisissais mes cours. Mais je trouve qu’on devrait avoir autant de possibilités de cours en anglais qu’en français.

LR: L’Université en fait-elle assez pour le bilinguisme?

TH: Je ne sais pas s’ils ont de la misère à trouver des profs ou du matériel. Par exemple, des fois il y a des cours en français où les étudiants doivent acheter un livre en anglais. Moi ça ne me dérange pas, parce que je suis bilingue, mais je sais qu’il y a des étudiants francophones qui payent beaucoup d’argent pour avoir une éducation en français.

LR: Tu viens de Gatineau. Penses-tu que c’est un avantage pour toi d’avoir tes amis et ta famille pour te supporter durant tes matchs?

TH: Je pense que ça amène un peu plus de stress. Je me rappelle quand j’étais au cégep, mes parents ne venaient pas souvent voir mes matchs parce que c’était à Montréal et je trouvais que c’était plus facile parce que je ne connaissais pas les gens dans la foule. Je trouve quand même que c’est le fun!

LR: Andy Sparks semble assez exigeant avec vous. Penses-tu qu’il l’est trop des fois?

TH: Non. Il a vraiment un but en tête, c’est-à-dire les nationaux et nous, des fois, on est tellement occupées et qu’on veut faire d’autres choses, mais il nous ramène toujours à notre but. Si on n’était pas d’accord avec cet objectif, aurait pas exigé autant de nous, mais on veut gagner aux nationaux, alors il exige plus. Je suis en troisième année alors je suis rendue habituée, mais je sais que les recrues ont eu un peu de difficulté à s’adapter à ce qu’il demandait.

LR: Étais-tu au courant qu’il y avait des élections pour l’exécutif de la FÉUO dans les prochaines semaines?

TH: Non (rires). Les filles dans l’équipe non plus ne semblent pas être au courant.

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