Les enseignants nous rappellent régulièrement que, dans le monde du travail, il va falloir composer avec les décisions des autres, travailler en équipe et s’adapter à l’altérité. Qui d’entre nous n’est jamais tombé sur un partenaire un peu à la traîne lors de la réalisation d’un travail de groupe? Selon moi, il existe un excellent moyen d’apprendre à travailler en équipe. Ce moyen, c’est le sport! Un travail scolaire est fixe, prédéterminé, et ne comprend aucune variante humaine extérieure. Dans les sports, un rebondissement n’en attend pas un autre. On ne sait jamais comment va réagir l’autre équipe, encore moins la sienne. Car si une victoire est une affaire d’équipe, la défaite l’est tout autant, si ce n’est davantage, car perdre une partie révèle l’existence de discordes, mésententes ou incompréhensions au sein de l’équipe. Ce sont aussi ces défaites qui nous poussent à nous améliorer, non seulement sur le plan personnel, mais également d’un point de vue collectif. On se demande ainsi ensemble comment notre jeu pourrait être amélioré, comment la communication pourrait gagner en fluidité, comment on pourrait mieux compléter et adapter son jeu à nos partenaires. De plus, le fait de devoir s’adapter et de se voir confronté à des méthodes différentes nous permet d’avoir une vision du jeu qui change au gré des saisons ou même des partie, gagnant en clarté en même temps qu’en complexité.

Les membres d’une équipe triomphent et subissent les défaites ensemble. Les joueurs fonctionnent presque comme une famille lorsqu’il s’agit de faire face à des défis personnels ou communs. Pour moi, sortir avec un joueur ou une joueuse c’est accepter aussi de fréquenter l’équipe entière. Faire partie d’une équipe de sport est la meilleure façon de rester en bonne santé, de faire de nouvelles rencontres, d’améliorer ses notes, ses aptitudes sociales et de travail. Même si on se révèle très attaché à un sport en particulier, on ne devrait pas pour autant négliger la possibilité de participer à une nouvelle activité, l’idée n’étant pas d’y exceller, mais de changer nos habitudes et de développer de nouvelles aptitudes.