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Sports et bien-être

Une défaite en fusillade met un terme à la saison

Web-Rotonde
18 février 2012

DERNIÈRE HEURE

Léa Papineau Robichaud | Représentante des bénévoles
Twitter @LeaRobi

La grande rivalité entre l’Université d’Ottawa et l’Université Carleton était palpable dans les estrades du Complexe sportif, le 18 février dernier. Après une défaite contre Concordia vendredi, les Gee-Gees se sont encore inclinées, cette fois en fusillade au compte de 4 3.

Le Double G n’a pas déçu ses partisans, car elles ont dès le départ pris leur rythme. Elles ont su orchestrer de belles attaques, même si la défense adverse faisait un beau travail. En effet, les Gee-Gees n’ont pu s’inscrire au pointage en première période. Les Ravens ont elles aussi dirigé quelques attaques vers Stéphanie Mercier, la gardienne ottavienne, qui les a arrêtées avec l’aide de ses défenseuses. La période s’est terminée avec neuf tirs au filet pour Ottawa et huit pour Carleton.

Une pluie de buts

Toute la saison, Ottawa a eu plus de difficulté lors des deuxièmes périodes. La foule s’attendait encore au même scénario, car les erreurs s’enchaînaient pour les Gee-Gees en début de période. D’ailleurs, les Ravens en ont profité pour déjouer Stéphanie Mercier deux fois plutôt qu’une, et ce, à seulement une minute d’intervalle. Cela semble avoir fouetté l’équipe locale, qui est sortie de sa léthargie pour s’inscrire au pointage dix secondes après le deuxième but de leurs rivales. Ces dernières ont à leur tour répliqué quelques secondes plus tard en creusant l’écart.

Sur ce troisième but des Ravens, l’entraîneur-chef, Yanick Evola, a retiré Stéphanie Mercier et c’est Tia Marley qui l’a remplacée. Le Double G a tout de même continué de lancer au filet, ce qui a porté fruit puisque Jen Delange a réussi à déjouer Tamber Tisdale en milieu de période.

En troisième période, Ottawa a continué sur sa lancée. Le jeu se passait principalement dans la zone de Carleton. L’équipe locale a même bénéficié de deux avantages numériques en première moitié de période. Par contre, ce n’est qu’à la deuxième moitié de la période qu’Elarie Leclair a finalement égalisé la marque.

Une fusillade anormalement longue

La troisième période s’est terminée au compte de 3 3. Les deux équipes ont donc dû s’affronter en prolongation. Ces cinq minutes supplémentaires n’ont pas suffi à déterminer une équipe gagnante. La foule a donc eu le plaisir d’assister à des fusillades hautes en couleur. Chaque gardienne a dû faire face à dix lancers. Carleton a déjoué cinq fois Tia Marley, alors qu’Ottawa n’a réussi que quatre fois à déjouer Tamber Tisdale.

Cette longue fusillade est notamment due à l’excellence des deux gardiennes en présence. « Il faut donner le crédit à Tia Marley. Elle a bien fait son job et elle est restée forte lors de la fusillade », a dit l’entraîneur-chef des Ottaviennes, Yanick Evola. « Je suis content de l’effort des filles, a poursuivi l’entraîneur. On a augmenté le momentum de période en période. » « Ça a été un effort d’équipe aujourd’hui. Tout le monde a donné tout ce qu’il avait », a ajouté l’attaquante Elarie Leclair.

L’organisation a d’ailleurs profité de ce match pour remercier Jodi Reinholcz, Samantha Delenardo, Alicia Blomberg, Fannie Desforges et Erika Pouliot, qui terminent leurs études cette année.

Les Martlets comme adversaires

Les Gee-Gees affronteront les Martlets de l’Université McGill en séries éliminatoires. L’équipe devra bien se préparer si elle souhaite rivaliser contre la meilleure du Réseau du sport étudiant du Québec. « C’est presque un match mental. Il faut être prêt à aller à la guerre tous les jours », a expliqué Evola. « C’est une grosse préparation mentale, parce qu’il faut être capable de tenir le rythme 60 minutes contre elles », a renchéri Elarie Leclair.

Les dates restent encore à déterminer, mais Ottawa entamera ses séries éliminatoires cette semaine.

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