– Par Léa Papineau Robichaud –
Encore une fois cette année, plusieurs artistes de la région ont présenté leur art dans les rues du centre-ville de Hull du 5 au 9 septembre dans le cadre du Festival Outaouais émergent (FOÉ).
Une cinquième édition
Ce festival, qui donne l’opportunité aux artistes émergents de se faire connaître, fêtait cette année son cinquième anniversaire.
« Cette année, l’équipe de travail s’est penché sur l’idée d’un concept qui gravite autour de la fin du monde, puisqu’on est en 2012 », a expliqué la présidente du festival, Gabrielle Pelletier.
Le titre de l’édition était d’ailleurs La FOÉ du monde. Selon Mme Pelletier, pour cette édition spéciale, l’équipe d’organisation du festival est revenue aux traditions des premières années : « Les artistes de la région sont supposés être les grands titres du festival, c’est pourquoi cette année nous avons mis ces groupes-là après les gros noms. Par exemple, Tracteur Jack a joué après Bernard Adamus. »
Programmation variée
Du slam, du hip-hop, des monologues, du théâtre, des expositions ainsi que de la musique ont su divertir la population de l’Outaouais durant les cinq jours du festival.
Pour ce qui est du choix des artistes en musique, un appel a été lancé au printemps. Puis un comité a sélectionné les artistes qui participeront au festival. Parmi les sélectionnés, on retrouve entre autres Eldorado, Fet.Nat, La Bronze et Mastik.
Pour ce qui est des artistes plus connus, tels Ariane Moffatt et Bernard Adamus, le directeur musical de l’organisation, Jean-François Chevrier, indique que les membres du comité y vont avec leurs coups de cœur et avec les tendances. «Par exemple, je n’aurais peut-être pas pris Ariane Moffatt n’importe qu’elle année, mais cette année ça adonnait bien, car elle a sorti un nouvel album qui émerge dans ce qu’elle fait.» M. Chevrier ajoute que Bernard Adamus sortira quant à lui un album dans les prochaines semaines, c’est pourquoi ils l’ont fait venir cette année.
Une belle opportunité
« Le FOÉ c’est une très bonne chose pour les artistes, autant visuel, théâtral que musical. Par exemple, pour les groupes, c’est l’occasion de jouer sur une plus grosse scène et de la partager avec des gros noms », affirme Maxime St-Jacques, un membre du groupe local Les Jaseurs. Le groupe en était à sa quatrième participation au festival. En partageant la scène avec des artistes comme Ariane Moffatt, les artistes peuvent jouer devant une foule plus importante et différente. « C’est incroyable le talent qu’il y a en Outaouais, que ce soit vidéo, musique, théâtre et, la beauté du festival, c’est que ce soit multidisciplinaire », conclut Gabrielle Pelletier.