– Par Léa Papineau Robichaud –
Catherine Traer, joueuse de deuxième année faisant partie de l’équipe de basketball féminin, a représenté le Québec aux Jeux de la Francophonie qui se déroulaient à Nice en France, la semaine dernière. Pour elle, il s’agissait d’une première participation sur la scène internationale, une expérience qu’elle n’est pas près d’oublier. À l’occasion de son retour sur le campus, La Rotonde s’est entretenue avec
la basketteuse originaire de Chelsea.
La Rotonde : Comment te sentais-tu à Nice lors des Jeux de la Francophonie?
Catherine Traer : J’étais vraiment contente. Enfin, j’ai eu une occasion de jouer à l’international, parce que ça fait trois ans d’affilée que je me faisais couper de l’équipe nationale. Donc j’étais contente d’être là et d’aller me prouver un petit peu. C’était un gros défi de jouer contre ces joueuses-là, mais je suis vraiment contente de l’expérience et j’ai beaucoup appris en tant que joueuse. J’espère être prise par l’équipe de développement l’année prochaine. Cette expérience va définitivement m’aider. Cet été, quand ils m’ont coupée aux essais de l’équipe nationale, ils m’ont dit que je gagnerais beaucoup en expérience en allant aux Jeux.
LR : Pourquoi avoir choisi de jouer au basketball?
CT : Mon père a joué ici à l’Université, donc depuis qu’on est tout-petits, mon frère et moi, avant même qu’on ait conscience de jouer au basketball, il nous y a initié. Aussi, le fait que mon grand frère y joue, comme
petite soeur, je voulais faire tout ce que mon frère faisait.
LR : Quels sont les aspects du sport que tu aimes?
CT : J’ai toujours eu un gros caractère et ma mère me disait, quand j’étais jeune, quand je ne pouvais pas jouer, j’étais toujours frustrée. Le basket me défoulait. J’ai réalisé en grandissant que la compétition, j’en ai besoin dans ma vie, parce que dans la vie de tous les jours, je ne suis pas très compétitive, mais quand il s’agit de sport, c’est complètement différent. C’est comme une autre personnalité qui transparaît.
LR : Y a-t-il des choses que tu aimes moins dans le basketball?
CT : Ça prend beaucoup de temps dans mon quotidien. Ce n’est pas quelque chose que je n’aime pas, mais c’est dur de s’ajuster. Disons que j’ai perdu beaucoup d’amis parce qu’ils n’acceptaient pas de me voir seulement une fois tous les trois mois.
LR : As-tu des passe-temps autres que le basketball?
CT : L’été, j’aime bien lire parce que je n’ai pas de livres d’école à lire. J’aime beaucoup voyager aussi et c’est quelque chose que j’aimerais faire avec le basket. Jouer en tant que professionnelle dans un autre pays fait
partie de mes objectifs.
LR : Quel est ton plus grand rêve?
CT : Ça serait de jouer au niveau professionnel après l’université. Mon entraîneuse-assistante cet été, c’était l’entraîneuse de l’UQAM et elle a joué jusqu’à 39 ans dans les rangs professionnels des ligues européennes. Elle m’a parlé beaucoup de son parcours. Cela m’a tellement impressionnée que j’aimerais vraiment suivre son exemple.