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Sports et bien-être

Kevin Domingue, le hockeyeur au compas dans l’oeil

Dawson Couture
16 janvier 2017

Sports

ENTREVUE

Par Philippe Marceau-Loranger

Fraichement enrôlé dans l’équipe de hockey des Gee-Gees, Kevin Domingue se veut déjà un incontournable de l’attaque ottavienne pour avoir fait scintiller la lumière rouge plus souvent qu’à son tour. Cette semaine, La Rotonde s’est entretenue avec lui.

La Rotonde : Sachant que le programme de hockey masculin repartait à zéro, qu’est-ce qui t’a attiré à venir te joindre aux Gee-Gees?

Kevin Domingue : C’est sûr que le fait que ce soit une nouvelle année, une nouvelle équipe, ça a influencé mon choix. Comme on en est tous à notre première année, on commence sur un pied d’égalité. Ça représentait un défi intéressant pour moi.

LR : Vous avez commencé la saison lentement avec une victoire en huit matchs, comment expliques-tu cela?

KD : À mon avis, c’est une question de cohésion. Si on regarde les autres formations, certains joueurs évoluent ensemble depuis trois ou quatre ans, tandis que pour nous, il fallait apprendre à se connaitre, apprivoiser les tendances de nos coéquipiers. Maintenant, la chimie a commencé à s’installer, et ça s’est reflété dans nos résultats [soit de sept victoires lors des dix derniers matchs].

LR : Jusqu’à maintenant, tu as amassé pas moins de 20 points en 18 matchs. As-tu surpassé tes attentes en vue de la présente saison?

KD : Je ne m’étais pas fixé d’objectifs précis en termes de points, mais l’objectif était d’avoir un rôle important, et de ne pas me contenter d’être un simple passager. À partir de là, je me disais que les points viendraient. Mais jusqu’à présent, je me dois d’être satisfait avec ce que j’apporte au groupe.

LR : Tu as passé les trois dernières années dans trois circuits différents (LHJMQ [NDLR: Ligue d’hockey junior majeur du Québec], ligue junior A de l’Alberta et les SUO). Comment comparerais-tu le calibre de jeu de chacun de ces circuits?

KD : En Alberta, c’est beaucoup plus physique et intense que le hockey junior majeur québécois, qui est davantage axé sur les aptitudes individuelles et qui est aussi plus demandant mentalement. En ce qui a trait aux SUO, c’est une combinaison des qualités physiques et techniques des deux autres ligues, car, justement, le circuit est constitué de joueurs de tous les horizons, certains ayant évolué au niveau junior majeur, d’autres au junior A. Je dois dire bien honnêtement que j’ai été surpris en début d’année du calibre, de la vitesse et de la force physique des joueurs.

LR : Après ton parcours universitaire, quels sont tes plans?

KD : C’est certain que je ne dirais pas non à une carrière professionnelle en Europe ou en Amérique du Nord, si l’occasion se présente. Ce serait quand même incroyable de pouvoir gagner ma vie en jouant au hockey. Je vais travailler fort en ce sens, mais si ça venait à ne pas fonctionner, je me verrais travailler dans un emploi lié au hockey, par exemple, comme représentant de compagnies d’équipement. J’ai déjà eu la chance de collaborer avec certaines d’entre elles, et ça m’a grandement plu.

 

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