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Actualités

Dernière réunion de l’année du Bureau des gouverneurs

Rédaction
25 juin 2021

Crédit visuel : Nisrine Nail – Journaliste

Article rédigé par Nisrine Nail – Journaliste

La dernière réunion de l’année du Bureau des gouverneurs (BDG) de l’Université d’Ottawa (l’U d’O) a eu lieu le 23 juin. La réunion fait le bilan de l’année 2020-2021, donne des mises à jour sur le retour au campus en automne et sur les comités de l’Université.

Jacques Frémont, recteur et vice-chan­ce­lier de l’Université, débute la rencontre en se réjouissant que l’année se termine. Une année qu’il décrit comme difficile pour les étudiant.e.s, les professeur.e.s et le personnel. Le recteur poursuit en soulignant les neuf cérémonies de collation des grades qui se sont déroulées la semaine dernière. Frémont indique alors que l’U d’O est la seule université du U15 qui a nommé les diplômé.e.s en direct. Il ajoute aussi que malgré les difficultés de cette année, 8 000 étudiant.e.s ont gradué, un chiffre similaire aux années passées. Frémont conclut qu’il y a eu très peu d’abandons, ce qui « démontre la résilience fantastique des étudiant.e.s et des professeur.e.s ».

Mises à jour sur la COVID-19

Jill Scott, la provost et vice-rectrice aux affaires acadé­miques de l’U d’O, exprime que l’Université essayera d’augmenter le nombre d’activités en personne sur le campus puisque les mesures de Santé publique Ottawa sont en changement. Elle rappelle que le 21 juin fut une journée « excitante », car ce fut la première journée de réintégration du personnel et des services étudiants au campus universitaire.
Scott informe également que la clinique de vaccin sur le campus a vacciné environ 2000 personnes par jour la semaine dernière. Elle conclut alors que la clinique a eu du succès. Scott exprime que l’Université encourage fortement la prise du vaccin. La provost et vice-rectrice aux affaires acadé­miques a aussi mentionné que l’Université est dans le processus de la mise en œuvre de la vaccination obligatoire pour les résidences de l’U d’O. Ceci sera annoncé la semaine prochaine, assure-t-elle.

Comités et question autochtone

Frémont reporte que le Comité sur la liberté académique travaille présentement sur un rapport qui sera complété vers la fin de l’été. Il informe qu’une centaine de participant.e.s ont envoyé leurs mémoires et que le comité tient actuellement des audiences. Le recteur et vice-chancelier est heureux de savoir qu’il « bénéficiera du rapport » dans les prochains mois.

Frémont annonce que le professeur Boulou Ebanda de B’béri, conseiller en matière d’inclusion de l’Université d’Ottawa, « fait le rapport au Sénat sur toutes les activités en matière de lutte au racisme sur le campus ». Le recteur et vice-chancelier exprime son intention de faire le point sur le dossier lors de la prochaine réunion du BDG, en septembre.

Le recteur et vice-chancelier fait aussi mention de la découverte des restes de 215 enfants enfouis sur le site de l’ancien pensionnat autochtone de Kamloops, en Colombie-Britannique, décrivant cet événement comme « choquant ». Il explique que l’Université travaille avec la communauté sur les actions à entreprendre. Lorsque questionné par Donatille Mujawamariya, professeure titulaire à la Faculté d’éducation, si l’U d’O enverra un message officiel d’excuses aux peuples autochtones, Frémont a répondu que « ce n’est pas question d’excuses ».

Il reconnaît que les Oblats sont des « auteurs incontournables des écoles résidentielles partout au Canada », mais que l’U d’O n’a jamais été une école résidentielle. Frémont assure que l’Université travaille avec les communautés autochtones de façon concrète, mais qu’il existe des conséquences juridiques à des excuses. « Je pense que des excuses auprès de nos frères et sœurs autochtones ne sont pas demandées. Ce qui est demandé, c’est de la solidarité, de l’appui et de la compréhension de l’histoire », soutient-il.

L’U d’O a signé, il y a quelques jours, le Principe de Joyce. Le recteur et vice-chancelier affirme la responsabilité de l’Université de former des intervenant.e.s en milieu de la santé afin de « s’assurer que les communautés autochtones ne soient plus jamais victimes de discrimination ».

Harcèlement et violence sexuelle

Noël A.J. Badiou, directeur du Bureau des droits de la personne, observe une baisse de demandes de consultation comparée à l’an dernier. Il souligne aussi que le taux de demandes est plus élevé auprès des employé.e.s que des étudiant.e.s contrairement à l’année précédente. Le directeur indique qu’il y a eu une augmentation de cas d’harcèlement et de discrimination et une baisse de cas de violence sexuelle en 2020-2021. Badiou pense que les cas de violence sexuelle ont diminué en raison des mesures sanitaires, surtout la distanciation sociale et la diminution du présentiel sur le campus.

Badiou remarque que plusieurs plaintes étaient liées à des affichages et des interactions sur les réseaux sociaux concernant la liberté académique et la liberté d’expression. Il tient à mentionner que « l’intimidation ne révèle pas de motif du droit de la personne ».

Le directeur poursuit en énonçant les recommendations du Comité permanent en prévention de la violence sexuelle. Une des recommandations est la collecte de données auprès des facultés, puisque ce ne sont pas tous les cas de violence sexuelle qui sont dénoncés auprès du Bureau des droits de la personne. Cette recommandation en cours permettra « d’avoir plus de détails précis sur ce qui se passe sur le campus », élucide Badiou. Il présente également une autre des recommandations en cours qui est la formation en ligne. Le directeur informe qu’il y a discussion sur s’il est possible de la rendre obligatoire pour les nouveaux.elles étudiant.e.s. Le Bureau des droits de la personne travaille actuellement avec une des facultés sur ce projet-pilote .

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