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Élections générales du SÉUO – Entrevue avec Chelsey-Lynn Rousselle pour le poste de Commissaire à la revendication

Camille Cottais
3 mars 2022

Crédit visuel : Courtoisie – Chelsey-Lynn Rousselle

Entrevue réalisée par Camille Cottais – Cheffe du pupitre Actualités

La période de campagne des élections générales du Syndicat étudiant de l’Université d’Ottawa (SÉUO) est en cours depuis le 27 février et prendra fin le 7 mars prochain. Candidat.e pour le poste de Commissaire à la revendication, Chelsey-Lynn Rousselle présente ses motivations pour occuper ce rôle et dévoile les mesures qu’iel souhaiterait mettre en place lors de son potentiel futur mandat.

La Rotonde (LR) : Pouvez-vous commencer par vous présenter ?

Chelsey-Lynn Rousselle (CLR) : Je suis Chelsey-Lynn Rousselle, j’utilise le pronom iel, j’ai 21 ans, je suis en sciences politiques avec une mineure en étude des francophonies et je me présente pour devenir commissaire à la revendication.

LR : Pouvez-vous expliquer en quoi consiste le poste de Commissaire à la revendication ?

CLR : Le poste de commissaire à la revendication touche beaucoup de choses au sein du SÉUO. Il.elle revendique pour ce que les étudiant.e.s veulent ou ont besoin dans différents domaines. Ce qui différencie le.la Commissaire à la revendication du.de la Commissaire à l’équité ou aux affaires francophones est que le poste touche tous les dossiers et ne revendique pas seulement auprès de l’Université d’Ottawa (U d’O) et des Facultés, mais également au sein du gouvernement de l’Ontario ou d’organisations externes.

LR : Pourquoi avez-vous décidé de vous présenter à ce poste ?

CLR : J’ai décidé de me présenter, car je ressentais une sorte de responsabilité à la communauté étudiante d’utiliser mes connaissances et mes expériences dans le domaine de la revendication et des gouvernements étudiants de l’U d’O. Je pense aussi que le mandat de revendication au SÉUO a besoin de candidat.e.s avec de l’expérience en revendication étudiante.

En effet, je suis présentement le.la président.e de l’Association étudiante des études internationales et politiques (AÉÉIP). Cela fait plusieurs années que je suis impliqué.e dans cette Association, j’étais précédemment vice-président.e aux affaires francophones. En tant que président.e, j’ai eu l’opportunité de revendiquer au sein de la Faculté des sciences sociales, ce qui m’a appris beaucoup sur la manière dont les gouvernements étudiants fonctionnent.

LR : Selon vous, quelles sont les qualités d’un.e bon.ne commissaire à la revendication ?

CLR : Je pense que l’essentiel est de prioriser ce que les étudiant.e.s veulent au-dessus de ce que nous voulons. C’est essentiel d’avoir nos propres valeurs, nos propres revendications sur lesquelles on veut se battre, mais c’est encore plus important de vraiment collaborer avec la population étudiante.

Puisque nous sommes amené.e.s à interagir avec l’administration de l’Université, avec des adultes qui peuvent sembler puissant.e.s, c’est aussi important de ne pas se laisser intimider.

LR : Quelles sont les causes qui vous tiennent le plus à cœur ?

CLR : En tant que personne francophone et acadienne, les enjeux francophones me tiennent beaucoup à cœur. J’aimerais aussi prioriser les questions d’accessibilité, surtout avec le retour en personne en septembre prochain. Il faut veiller à protéger les étudiant.e.s plus vulnérables ou ayant des incapacités, qui ne se sentent pas nécessairement confortables de venir sur le campus.

Zoom a ajouté une transcription qui fonctionne seulement en anglais, et il faudrait trouver une alternative pour avoir la même chose en français. Beaucoup d’étudiant.e.s améliorent leur compréhension avec les sous-titres, pas seulement les étudiant.e.s malentendant.e.s.

Au mois de mai, la clinique ByWard ne fera plus partie de l’Université et il faudra sûrement travailler de ce côté, surtout avec la crise de santé mentale que nous traversons.

Finalement, nous sommes beaucoup à nous impliquer en politique étudiante à être des étudiant.e.s en sciences politiques. Je pense que c’est important d’arriver, si je suis élu.e, à sortir de la Faculté des sciences sociales pour adresser les autres Facultés et connaître leurs enjeux.

LR : Avez-vous un message final à faire passer aux étudiant.e.s ?

CLR : La saison des élections étudiantes est très importante. C’est le temps pour les étudiant.e.s de lire les plateformes et choisir pour qui ils.elles veulent voter, mais c’est également l’opportunité d’exprimer ce qu’ils.elles ont aimé ou non de l’année et ce qu’ils.elles veulent dans le futur. Il ne faut pas hésiter à envoyer des messages aux candidat.e.s, à leur poser des questions, à leur faire des propositions. On apprécie beaucoup de recevoir des idées de la part des étudiant.e.s.

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