Inscrire un terme

Retour
Actualités

Élections générales du SEUO – Entrevue avec Erin Atkinson et Ricardo Saikali pour le poste de Commissaire à la vie étudiante

Camille Cottais
6 mars 2022

Crédit visuel : Erin Atkinson – Courtoisie et Ricardo Saikali – Courtoisie

Entrevues réalisées par Camille Cottais – Cheffe du pupitre Actualités

La période de campagne des élections générales du Syndicat étudiant de l’Université d’Ottawa (SÉUO) est en cours depuis le 27 février et prendra fin le 7 mars prochain. Candidat.e.s pour le poste de Commissaire à la vie étudiante, Erin Atkinson et Ricardo Saikali présentent leurs motivations pour occuper ce rôle et dévoilent les mesures qu’ils.elles souhaiteraient mettre en place lors de leur potentiel futur mandat.

La Rotonde (LR) : Pouvez-vous commencer par vous présenter ? 

Erin Atkinson (EA) : Je m’appelle Erin Atkinson, je suis dans ma quatrième année à l’Université d’Ottawa en études internationales et langues modernes. Je suis candidate pour devenir Commissaire à la vie étudiante.

Ricardo Saikali (RS) : Je suis Ricardo Saikali, mes pronoms sont il/lui, et je suis un étudiant de cinquième année en sciences. Je suis le Vice-président des affaires sociales de l’Association des étudiant.e.s en sciences et le Président et l’un des fondateurs des Étudiant.e.s d’Ottawa qui soutiennent le Royal (ÉOSR).

LR : Pouvez-vous expliquer en quoi consiste le poste de Commissaire à la vie étudiante ?

EA : Le.la Commissaire à la vie étudiante gère tout ce qui a affaire avec la philanthropie ainsi que beaucoup d’événements sociaux comme celui de Shinerama ou encore le programme de bourses et de fonds scolaires.

RS : En bref, améliorer la vie étudiante. Cela se fait de trois manières principales : les événements sociaux, les événements philanthropiques et les bourses d’études. 

LR : Pourquoi avez-vous décidé de vous présenter à ce poste ?

EA : Cette année, je suis sur l’exécutif de l’Association étudiante des études internationales et politiques comme Vice-présidente aux affaires philanthropiques et j’aime beaucoup cela. J’ai déjà aidé à la planification de beaucoup d’événements et j’aime voir que les étudiant.e.s s’amusent. J’aimerais donc faire cela à un plus grand niveau, à l’échelle de toute l’Université.

RS : Je suis impliqué dans la vie étudiante depuis plus de trois ans maintenant. J’ai été Président de ÉOSR et le Vice-président des affaires sociales et philanthropiques de l’Association des étudiant.e.s en sciences. L’expérience que j’ai accumulée me rend confiant quant à mes capacités pour occuper ce poste.

LR : Selon vous, quelles sont les qualités d’un.e bon.ne Commissaire à la vie étudiante ?

EA : C’est important d’avoir de l’expérience dans une association ou un gouvernement étudiant, car cela aide beaucoup à connaître les processus et à avoir les qualifications requises pour planifier un événement.

Spécifiquement pour être Commissaire à la vie étudiante, il faut travailler fort, sinon les étudiant.e.s ne vont pas avoir d’événements. Il faut également aimer socialiser, parler avec les étudiant.e.s et être ouvert.e.

LR : Si vous êtes élu.e, qu’entreprendriez-vous pour appuyer votre mandat ?

EA : Il y a des événements fixes à organiser en tant que Commissaire à la vie étudiante, qui sont pour moi la priorité, mais j’aimerais en amener davantage. Spécifiquement avec la pandémie, on essaie de retourner à une vie plus normale, mais je pense que ça va prendre longtemps pour revenir à la normalité, donc j’aimerais adapter les choses pour toujours laisser le choix entre virtuel et présentiel, afin que chaque étudiant.e soit confortable.

RS : Vous pouvez retrouver ici ma plateforme avec mes projets pour le poste.

LR : Face à la pandémie de la COVID-19, beaucoup d’étudiant.e.s se sentent isolé.e.s. Pensez-vous que la participation à la vie étudiante (clubs, évènements…) peut remédier à ce problème ?

EA : Il est difficile d’avoir une vie étudiante en ces temps de pandémie où tout est en ligne. J’aimerais avoir le pouvoir d’amener des expériences aux étudiant.e.s, que les activités soient en ligne ou en personne.

Lorsque les événements sont uniquement en ligne, il peut être fatiguant d’y assister et ainsi de rester toute la journée sur son ordinateur. C’est pour ça que j’aimerais faire tous mes événements, si cela est possible, à la fois en ligne et en personne, pour que tout le monde ait le choix entre les deux, et pour que les personnes qui ne sont pas à Ottawa puissent être incluses.

Avoir une vie étudiante est primordial pour ne pas se sentir isolé.e. Si notre expérience universitaire consiste uniquement à assister à des cours en ligne et à recevoir notre diplôme, je pense que cela n’a pas autant de valeurs que si nous avons des ami.e.s et des connexions avec les autres, y compris ceux.celles qui sont en dehors de notre programme. C’est très important pour s’enrichir des autres et pour créer une synergie dans la communauté.

RS : Je pense que la participation peut certainement aider à lutter contre l’isolement en donnant aux étudiant.e.s des moyens pour rencontrer d’autres personnes. Il sera important de se rappeler que l’offre d’options hybrides sera cruciale, car tout le monde ne sera pas au même niveau de confort ou de sécurité pour participer à la vie étudiante en personne.

LR : Avez-vous un message final à faire passer aux étudiant.e.s ?

EA : Si les étudiant.e.s veulent me parler, ils.elles peuvent me trouver sur mon Instagram. J’espère qu’ils.elles auront confiance en moi pour être Commissaire à la vie étudiante.

RS : Votez Ricardo Saikali, qui est grand et né pour être aux commandes.

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire