Inscrire un terme

Retour
Arts et culture

Faire rimer « économiser » avec « rentrée »

Actualités
24 septembre 2012

Par Laura Kassar

La gratuiterie, définitivement installée sur le campus !

Une solution pour les étudiants qui désirent limiter les dépenses qu’entrainent la rentrée universitaire s’offre désormais sur le campus : la gratuiterie. Nouvellement installée au 647, avenue King Edward, elle met à disposition des étudiants toute une panoplie d’objets, sans avoir à débourser un sou!

Lors du lancement officiel de la gratuiterie, sur le terrain de la maison située au 647, avenue King Edward, se trouvaient quelques tables sur lesquelles s’entassaient des livres, des chandails pliés et des boîtes en carton remplis de films italiens en VHS etde vieilles cassettes. À l’intérieur de l’édifice, on pouvait ensuite découvrir deux étages d’objets de toute sorte : des vêtements classés selon le type et la taille, des articles pour la cuisine, des fournitures scolaires, etc.

Absolument tout y est gratuit. Une des responsables du projet, Brigitte Morin, coordonnatrice du recyclage, travaille au sein du service des immeubles. La mission de l’établissement est de réduire la quantité d’objets en bon état qui sont jetés, en plus d’inviter les étudiants à faire des économies : « Nous avons récupéré plus de quatre tonnes métriques d’articles lors de la collecte à la fin de l’année scolaire; ces choses auraient été jetées », explique Mme Morin.

En donnant une deuxième vie à ces objets, la gratuiterie a un impact positif considérable sur le plan du développement durable dans la communauté, mais son influence s’étend au-delà du simple recyclage d’objets. Les items qui ne trouvent pas de nouveaux propriétaires sont donnés à des organismes locaux, comme «des refuges pour femmes battues, des centres pour personnes sans-abri, des centres de jeunesse », énonce Mme Morin. La gratuiterie offre également une opportunité intéressante de bénévolat aux étudiants qui désirent s’engager sur le campus.

Kira Lamont, coordonnatrice au bureau du développement durable, travaille également à la gratuiterie. Elle affirme que « la meilleure partie de la gratuiterie, c’est de voir la face des gens lorsqu’ils entrent et trouvent plein de trucs gratuits. Je ne m’en tanne pas ». Mais la surprise ne s’arrête pas là puisque, parfois même : « Nous avons eu des visiteurs qui avaient peur d’être en train de voler des articles, parce qu’ils ne pouvaient pas croire que quelqu’un se débarrasserait de telles choses », s’amuse Mme Lamont.

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire