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Arts et culture

Le cimetière des mal-aimés

Web-Rotonde
7 février 2012

THÉÂTRE

Léa Papineau Robichaud | Représentante des bénévoles Twitter @LeaRobi

Du 7 au 11 février prochains, la Comédie des Deux Rives, troupe francophone du Département de théâtre, présentera la pièce Le cimetière des voitures, de Fernando Arrabal, dans une mise en scène d’Elif Isiközlü, une diplômée à la maîtrise de l’Université d’Ottawa.

L’objectif de cette troupe est de faire vivre aux étudiants une expérience professionnelle, c’est pourquoi les metteurs en scène et les concepteurs sont généralement des professionnels.

« Un univers apocalyptique »

Cette pièce met en scène un groupe de musiciens qui présente son art chaque soir aux oubliés de la société vivant dans le « cimetière des voitures », qui est en fait un bidonville. Le groupe est recherché par la police. Puis, une trahison entraîne l’arrestation du chef de la bande. « L’univers est vraiment particulier. On est dans un univers apocalyptique. Ça se passe après la fin du monde », précise Lisa Léger, l’une des comédiennes de la pièce.

Place à l’interprétation

Fernando Arrabal a une plume très particulière puisqu’il laisse beaucoup de place à l’interprétation. « Il a fallu découvrir le texte, parce qu’on ne peut pas prédire l’action sur la scène seulement en le lisant. Arrabal nous donne une esquisse, mais il nous laisse la compléter », explique la metteuse en scène. Les 11 comédiens de la pièce ont donc dû faire beaucoup de recherche afin de créer leur personnage. « Les personnages sont vraiment caricaturaux. On n’est pas du tout dans le réalisme », décrit Mme Léger.

Tous les sens à l’affût

« C’est une pièce vraiment théâtrale », lance la metteuse en scène. Ce sera une pièce dans laquelle vos sens seront en éveil. « Les spectateurs pourront réagir visuellement. On touche aussi beaucoup leur capacité auditive », indique un comédien originaire d’Ottawa, Charles Rose. « J’ai essayé de créer un espace sonore dans lequel existent les personnages », ajoute Mme Isiközlü.

La pièce a donc été un très gros défi, autant pour les comédiens que pour les techniciens. « Selon moi, la pièce est un spectacle de détails. Les sons sont en harmonie avec l’environnement scénique, avec les comédiens, avec les actions. Tout est extrêmement précis », explique l’Ottavien.

Les billets sont en vente au coût de 10 $ pour les étudiants et de 15 $ pour le grand public.

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