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Article rédigé par Nonibeau Gagnon-Thibeault – Journaliste
Les étoiles montantes de l’École de musique de l’Université d’Ottawa (U d’O) ont performé des pièces classiques lors d’un concert ouvert au public dimanche dernier. Les étudiant.e.s de l’École de musique ont pu faire connaître leurs talents dans la salle Huguette-Labelle du Pavillon Tabaret. C’était pour eux.elles une occasion de se mettre à l’épreuve.
Le concert offrait six pièces de musique classique, dont du Chopin, à la communauté universitaire. L’audience, d’une centaine de personnes, a écouté une variété de musicien.ne.s classiques, tels que des pianistes, des violoncellistes, un hautboïste, un corniste et une mezzosoprano. « Cela démontre la richesse de notre école », juge Michael Van der Sloot, directeur de la performance du concert et professeur de musique à l’U d’O.
Une vitrine pour les étudiant.e.s
Le concert des étoiles montantes était une épreuve importante pour plusieurs des étudiant.e.s, qui cherchent à se prouver dans le domaine musical. C’est notamment le cas d’Éric Bouchard, étudiant de deuxième année en musique, qui a joué pour la première fois un solo de cor devant une grande audience. « J’y accorde une grande valeur, car ma carrière dépend de mes performances », partage-t-il.
Celui qui a performé le Concerto pour cor de Reinhold Glière, en compagnie d’Amélie Langlois au piano, était nerveux de jouer cette pièce demandante. « Cette pièce est dure à jouer […], mais je suis satisfait de ma performance. J’ai fait de mon mieux pour rester calme et apprécier la musique », partage le musicien de 19 ans, qui espère faire carrière dans le domaine de la musique.
De jeunes musicien.ne.s énergétiques
Van der Sloot pense également que l’événement est une opportunité importante pour les étudiant.e.s, mais il souligne que l’audience elle aussi en retire une grande expérience. « C’est un moment pour les spectateur.ice.s de ressentir l’énergie de ces jeunes étudiant.e.s à travers leur musique », souligne le professeur, qui considère que l’École de musique est un joyau caché de l’U d’O.
Les membres de l’audience étaient impressionné.e.s par le haut niveau des musicien.ne.s sur scène. « C’est une révélation pour nous que leur performance soit d’une si haute qualité », affirme Arthur Roy, qui a assisté au concert.
Roy, qui a été directeur de la University of Ottawa High School dans les années 1960, est fier de voir l’institution briller au niveau musical. « Je crois que c’est une excellente manière de donner une reconnaissance publique au département de musique à travers un tel évènement », ajoute celui qui se rappelle que la salle Huguette-Labelle, où se déroulait le concert, était d’abord une chapelle. La réception du public satisfait Van der Sloot, qui considère que les élèves ont démontré un talent de haut calibre. « Ils ont bien représenté l’école », affirme-t-il fièrement.
Un étudiant de deuxième année en ingénierie mécanique et électrique à l’U d’O a apprécié le concert en raison de son amour pour la musique classique, et l’apaisement que celle-ci lui procure. « J’aime la musique classique et je voulais assister à quelque chose de plus calme que le match Panda », déclare-t-il avec humour.
Premier concert à pleine audience depuis des années
Roy avait hâte de voir le concert de l’U d’O, car il n’en avait pas vu depuis trois ans en raison de la COVID-19. « Je suis très content d’y assister, ça me manquait», avoue-t-il avec un sourire.
Pour Bouchard, le retour positif des spectateur.ice.s lui fait plaisir. « J’ai eu beaucoup de plaisir à jouer pour elles et eux, et je suis content qu’ils et elles apprécient en retour », se réjouit l’homme qui est à la fois pianiste et corniste.
Ce concert fut le premier à pleine audience qu’a offert l’U d’O depuis la COVID-19. Ces dernières années, les séances musicales étaient soit diffusées en ligne ou devant une audience limitée. Il n’y a pas d’autres concerts à venir par l’U d’O pour l’instant.