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Nouveauté au niveau de la couverture santé

Rédaction
3 septembre 2021

Crédit visuel : Nisrine Nail – Journaliste

Article rédigé par Nisrine Nail – Journaliste

Le Syndicat étudiant de l’Université d’Ottawa (SÉUO) augmente le maximum annuel de l’assurance pour des services en santé mentale de 1750 $ à 2000 $ du Studentcare à partir du 1er septembre 2021.

Le président du SÉUO, Timothy Gulliver, explique que les étudiant.e.s utilisent de plus en plus des services en santé mentale. Gulliver observe que les étudiant.e.s continuent d’aller voir leurs psychologue ou psychothérapeute après avoir employé les 1750 $ alloués aux services. « Aussi, on [le SÉUO] a pris en considération l’exacerbation de problèmes autour de la santé mentale depuis la pandémie. Le besoin est plus frappant », souligne le président.

Gulliver ajoute qu’il s’est engagé à mettre en œuvre cette augmentation du maximum annuel dans sa plateforme électorale. Il existe pourtant une nuance, avance le président. « Au début, je voulais ajouter des sessions gratuites, mais j’ai remarqué que c’est meilleur pour le plan d’ajouter et de couvrir plus de sessions pour un moindre coût », rapporte-t-il. Le président vise à encourager les étudiant.e.s d’employer des services de santé en augmentant le maximum annuel.

Financement du plan ?

Le président rassure que le plan de couverture est en bonne situation financière. « Je peux confirmer que grâce aux efforts de la conseillère juridique du SÉUO, près de 1.7 million de dollars a été récupéré de la FÉUO pour l’administration du plan d’assurance maladie et dentaire. La FÉUO est, depuis tout récemment, officiellement dissoute. C’est ce montant additionnel qui nous a permis de faire une amélioration au plan tout en assurant que le plan est en bon état financier », déclare Gulliver.

Il confirme aussi que le SÉUO ne va pas augmenter les frais. « Normalement, le SÉUO le ferait au niveau de l’inflation et il faut le faire, car à long terme le syndicat n’aura pas assez d’argent pour couvrir le plan des étudiant.e.s. », poursuit le président. Il soutient que cette année constitue une exception en raison du bon état financier du plan et afin d’éviter d’augmenter les frais en temps de pandémie.

Lacunes en communication…

Diane Carrey, diplômée en sciences biomédicales et étudiante internationale d’origine française, explique qu’elle a déjà refusé d’aller voir un psychologue. La raison ? Elle ne savait pas que c’était couvert. Lorsqu’elle a besoin de soins médicaux, elle appelle la clinique de l’Université d’Ottawa afin d’obtenir un rendez-vous téléphonique. Carrey avoue qu’elle ne voit le.la médecin que s’il lui arrive « quelque chose de très grave ». Compte tenu de la pandémie, le processus pour recevoir des soins s’est compliqué, déplore Carrey. « J’évite maintenant le plus possible de me procurer des soins », admet-elle.

La diplômée indique qu’elle pense que peu d’étudiant.e.s sont informé.e.s au sujet de l’assurance offerte par le SÉUO. L’étudiante affirme ne pas en être au courant plus tôt, car il existe peu de promotion. « Aucune affiche sur le campus, aucune publication sur les réseaux sociaux, peu de précisions données lors des séances d’informations pour étudiant.e.s internationaux.ales », énumère entre autres Carrey.

Elle établit qu’elle trouve cela dommage que les étudiant.e.s ne soient pas au courant de la couverture. L’étudiante informe qu’elle connaît plusieurs étudiant.e.s internationaux.ales qui attendent de rentrer dans leur pays pour recevoir des soins dentaires, des analyses sanguines, des bilans de santé, etc.

Les informations essentielles sont transmises par courriel, mais Gulliver avoue que ce n’est pas la solution à tout. Il relate que plusieurs étudiant.e.s, incluant lui-même, regardent brièvement leurs courriels ou ne les lisent point. Le président reconnaît qu’il faut être plus stratégique et explorer des façons de présenter les avantages du plan de façon plus créative. Selon Carrey, le SÉUO devrait fournir des feuillets d’information et des ressources Web « ludiques » pour les nouveaux.elles étudiant.e.s.

De plus, le SÉUO a établi un comité de communication et d’engagement lors d’une réunion du conseil. Ce comité sera présidé par Gulliver. Ce dernier rapporte que ce comité évaluera la réussite de leurs stratégies de marketing en comparant les chiffres vers la fin de l’année. C’est par cette méthode que le comité saura si l’utilisation du plan a augmenté ou pas. « L’objectif c’est que les étudiant.e.s utilisent le plan », conclut-il.

« Maintenant que je sais que je suis couverte, je vais sûrement beaucoup plus utiliser l’assurance surtout pour les soins buccaux dentaires de base, les psychologues, les examens de la vue et même certains vaccins », informe Carrey.

Pour l’année 2021-2022, le SÉUO ne prévoit pas d’augmenter le maximum annuel d’autres couvertures, énonce Gulliver.

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