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Élections générales du SÉUO – Président

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19 mars 2021

Crédit visuel : Nisrine Nail – Directrice artistique

Entrevue réalisée par Miléna Frachebois – Cheffe du pupitre Actualités

La période de campagne des élections générales du Syndicat Étudiant de l’Université d’Ottawa (SÉUO) est en cours jusqu’au 23 mars prochain. Candidat pour le poste de Président, Tim Gulliver présente ses motivations pour occuper ce rôle, et dévoile les mesures qu’il souhaiterait mettre en place lors de son potentiel futur mandat. 

La Rotonde (LR) : Est-ce que vous pourriez commencer par parler un petit peu de vous et de votre parcours ? 

Tim Gulliver (TG) : Je m’appelle Tim Gulliver, je suis étudiant de troisième année en sciences politiques à l’Université d’Ottawa. J’ai grandi à Sherbrooke au Québec, et je suis Coréo-Canadien. J’ai d’abord été membre du Conseil d’Administration pour la Faculté des sciences sociales, et je suis présentement Commissaire à la revendication du SÉUO. 

LRQuelles sont les qualités d’un.e bon.ne président.e selon vous ?

TG : Ça doit être une personne qui aime travailler avec les autres, une présence calme sur l’exécutif, mais qui sait tout de même défendre ses convictions. Je ne parle pas d’inaction, mais plutôt de travail d’équipe afin de déterminer des priorités ; il.elle doit être la voix dans la salle qui dit « ça c’est correct », ou « là il faut agir rapidement ». 

Il est aussi important de bien connaître le Syndicat et le mouvement étudiant [pour occuper ce poste]. J’ai eu la chance de bénéficier de cette expérience, puisque les étudiant.e.s m’ont déjà fait confiance [en me nommant Commissaire à la revendication l’année dernière]. Je veux obtenir des résultats pour les remercier du soutien qu’ils.elles m’ont donné. 

LR : Pourquoi avoir décidé de vous présenter pour ce nouveau poste cette année ?

TG : Je me présente car je veux continuer le bon travail entamé cette année. Je pense qu’il  y a encore tellement de choses à faire pour améliorer la vie des étudiant.e.s, leur expérience, et assurer que le mandat du SÉUO en cette période difficile. Quand les étudiant.e.s retourneront sur le campus, j’aimerais un Syndicat présent, actif, engagé qui peut travailler pour les étudiant.e.s et avec les étudiant.e.s, afin d’encourager de vrais changements sur le campus.

Le rôle de président.e, je le vois comme un rôle de direction et de collaboration. Il ne s’agit pas d’être un.e dictateur.rice, mais d’assurer que tou.te.s les commissaires travaillent bien ensemble en appuyant leurs projets. Il.Elle est là pour assurer que les grandes décisions de l’équipe soient prises de façon collaborative et stratégique.

Le.la président.e est aussi responsable de la communication et de la gouvernance interne, le volet des ressources humaines, partagés avec le.la commissaire aux opérations : c’est très large. C’est donc un rôle coopératif. Si j’ai déjà de l’expérience dans le mouvement étudiant, j’ai encore beaucoup à apprendre et je veux apprendre de mes collègues. Je veux être une présence unificatrice dans l’équipe, et bâtir un effectif qui travaille pour tout le monde. 

Puisque j’ai eu la chance de servir au rôle de Commissaire à la revendication, j’ai vu les autres membres de l’équipe travailler, et je sais comment le Président actuel exerce ses fonctions ; je crois avoir l’expertise nécessaire pour bien occuper ce poste. Il n’est pas question de pousser mes idées ou servir mes intérêts, mais d’agir au mieux pour les étudiant.e.s […].

LR : Si vous êtes élu, qu’aimeriez-vous entreprendre afin d’appuyer votre mandat et d’améliorer le Syndicat ?

TG : Ma plateforme a quatre piliers. D’abord je vise un rétablissement communautaire de la COVID-19. La pandémie a causé beaucoup de stress, d’anxiété, d’isolement. Il faut améliorer notre régime d’assurance maladie et dentaire pour couvrir davantage des sessions de thérapie ou de conseils professionnels. Quand je parle de communauté, je parle aussi de rouvrir nos entreprises étudiantes, en commençant avec le Pivik en automne 2021, et en prenant des mesures pour ouvrir le Café Alt […]. 

Je crois aussi qu’il faut que nous ayons un Syndicat qui lutte pour la justice. Le Président partage le volet des affaires universitaires avec le.la Commissaire à la revendication, qui doivent travailler ensemble vers cet objectif. Pour moi, il faut pousser et soutenir les activistes sur le campus, défendre les droits de l’Homme, soutenir la lutte contre la crise climatique, pour de meilleurs services de santé mentale sur le campus, et contre le racisme

Mon troisième pilier consiste à fortifier la démocratie étudiante. Il faut que nous ayons plus d’étudiant.e.s qui s’engagent, qui participent [à la vie politique du campus]. Je veux créer un conseil des premières années pour qu’ils.elles se sentent représenté.e.s au sein du Syndicat, et chercher à représenter les étudiant.e.s internationaux.ales qui se sentent souvent de côté. 

Finalement, je veux bâtir un environnement de confiance générale, avec un Syndicat transparent et clair. Je veux communiquer de façon accessible, et continuer les forums publics mensuels. Tout le monde devrait pouvoir comprendre notre processus de fonctionnement, et savoir de quoi on débat, quand, où et avec qui. 

LR : Si vous pouviez dire une dernière phrase aux étudiant.e.s, que leur diriez-vous ? 

TG : J’ai vraiment apprécié l’opportunité de leur service cette année en tant que Commissaire à la revendication. Je comprends qu’il faille continuer à bâtir un SÉUO fort, uni, avec une direction honnête, transparente, équitable, et éthique.

Je suis prêt à commencer à travailler pour cela dès le premier jour de mon mandat. Je veux vraiment travailler avec les étudiant.e.s, les écouter et mettre sur pied un Syndicat qui fonctionne pour tout le monde.

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