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Voter informé.e pour être bien représenté.e !

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13 mars 2021

Crédit visuel : Nisrine Nail – Directrice artistique

Article rédigé par Miléna Frachebois – Cheffe du pupitre Actualités

Le 22 février dernier a marqué le lancement des élections générales du Syndicat Étudiant de l’Université d’Ottawa (SÉUO), qui permettent aux étudiant.e.s d’en élire les représentant.e.s. Seuls 16 % des électeur.rice.s éligibles y avaient participé.e.s l’année dernière ; un faible taux qui témoigne de l’incompréhension de l’importance du processus dans la vie universitaire. En quoi consistent concrètement ces élections, et comment faire son choix de candidat.e ? 

Nadine Olivier, directrice de la communication et de l’administration pour le SÉUO, explique que la date de demain marque le début de l’affichage et des campagnes des candidat.e.s, qui dureront jusqu’au 22 mars. Elle poursuit que la période de vote aura lieu sur trois jours dès le 24 mars, suite à quoi les résultats seront communiqués publiquement. 

Postes disponibles

Babacar Faye, président actuel du SÉUO, insiste sur le fait qu’il est important de rappeler aux étudiant.e.s ce pourquoi ils.elles votent, et la structure dans lequel ils.elles le font. Au sein du comité exécutif (CE) du Syndicat, sept positions sont à pourvoir : Président.e, Commissaire à l’équité, aux affaires francophones, aux opérations, à la vie étudiante, à la revendication, et aux services aux étudiant.e.s.

Dans le conseil administratif (CA), Olivier explique qu’il y a des postes vacants pour chaque faculté, avec un nombre de sièges différent en fonction du nombre d’étudiant.e.s inscrit.e.s dans chacune d’entre elles. Cette élection permet également de voter pour les représentant.e.s au Bureau des gouverneurs et au Sénat.

Le Président du SÉUO insiste pour détailler les fonctions de chaque membre du CE, toutes essentielles selon lui à la vie du campus. Il explique que le.la Président.e appuie l’exécutif dans chaque rôle et est porte parole du Syndicat, le.la Commissaire à l’équité assure la défense des groupes marginalisés sur le campus et lutter contre la discrimination et le racisme, et le.la Commissaire à la revendication est chargé.e des relations avec l’Université d’Ottawa (U d’O) et de la défense des droits des étudiant.e.s. Il ajoute également que le.la Commissaire aux opérations est responsable des ressources humaines et gère les affaires internes du SÉUO, alors que le.la Commissaire aux services aux étudiant.e.s est responsable des clubs de l’U d’O, et que le.la Commissaire à la vie étudiante planifie et coordonne les événements sociaux du campus. Enfin, le.la Commissaire aux affaires francophones défend les intérêts et accès aux services des francophones.

Le CE gère les opérations et activités quotidiennes du Syndicat, et est composé d’étudiant.e.s rémunéré.e.s qui travaillent à temps plein. Olivier nuance cela avec le CA, qui est quant à lui constitué de bénévoles qui se réunissent mensuellement. Faye appuie que sa fonction principale est de voter les motions et l’amendement de certaines parties de la constitution, ainsi que de superviser les finances du Syndicat. 

Priorité à l’intégrité

Selon Faye, les préoccupations premières du Syndicat sont l’impartialité et la transparence, c’est pourquoi Oishee Ghosh a été embauchée comme responsable des élections. Olivier soutient qu’étant extérieure à l’U d’O, elle sera plus impartiale puisqu’elle n’a pas de connexion avec l’établissement. 

De plus, Olivier rappelle que ce n’est pas le Syndicat lui-même qui va regarder les nominations, mais un comité d’élections mis sur pied spécialement pour l’occasion. Marissa St-Amand, actuelle commissaire aux affaires francophones, souligne qu’il « est composé de trois directeur.rice.s et d’un membre de l’exécutif, élu.e.s par et parmi le CA, et de deux étudiant.e.s de la Faculté de droit qui ne sont pas directeur.rice.s ». Cette année, le comité d’élections a pour membres Tian Kun Chen, président et représentant de l’école de gestion Telfer, Serge Patenaude, représentant de la Faculté des sciences sociales, Abby Haddad, étudiante en droit civile, et Faye lui-même. 

Voter pour s’exprimer

Selon St-Amand et Olivier, il est crucial pour tou.te.s de voter. La Commissaire aux affaires francophones souligne qu’il s’agit d’un moyen essentiel pour les étudiant.e.s de s’assurer qu’ils.elles soient représenté.e.s correctement, et que leurs intérêts soient mis en avant. Elle ajoute que voter, c’est faire compter sa voix, et qu’il est important d’exercer ce droit. 

Elles rappellent également que le passé a montré l’importance des élections, notamment avec le scandale de l’ancienne Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa. Olivier invite donc tout le monde à participer au débat entre les candidat.e.s le 21 mars à 18h, afin d’entendre plus en détail les priorités de chacun.e.

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