Crédit visuel : Nisrine Nail – Directrice artistique
Article rédigé par Anna Meurot – Journaliste
L’assemblée du Bureau des gouverneurs de l’Université d’Ottawa (U d’O) s’est réunie le 22 février dernier pour discuter des questions d’actualité sur le campus. La rencontre s’est notamment portée sur les conditions de la rentrée d’automne 2021, l’agenda antiraciste de l’établissement, avant de se terminer sur une discussion concernant les activités de recrutement.
Le recteur et vice-chancelier, Jacques Frémont, et la présidente du Bureau des gouverneurs, Kathryn Butler Malette, ont débuté la rencontre en remerciant le vice-recteur aux finances et à l’administration Robert Bourgeois, pour son mandat à l’U d’O qui s’achèvera à la fin du printemps. Frémont a ensuite présenté l’ensemble des points qui ont été abordés lors de la réunion dans le rapport du recteur.
Semestre hybride
Jill Scott, provost et vice-rectrice aux affaires académiques, a d’abord introduit son bilan de la tournée des facultés, qui a réuni les membres de chacune, ainsi que le conseil administratif de l’U d’O. Elle a ensuite effleuré les nombreux changements opérés dans l’organisation des cours d’ici le mois de septembre 2021, permettant ainsi de rétablir une « expérience universitaire sur le campus de l’U d’O qui [soit] riche et dynamique ». Celle qui évoque vouloir donner 30 à 50 % des cours dispensés à l’Université en personne ou en mode hybride a cependant souligné vouloir assurer aux étudiant.e.s l’option de suivre leurs cours à distance, peu importe leur situation.
Nécessitant des ajustements et des nouveautés technologiques, la provost a rappelé la nécessité d’équiper les classes avec les outils nécessaires à la rediffusion des cours, tout en veillant à assurer le respect des règles sanitaires. Elle a néanmoins rassuré l’assemblée sur le soutien financier que l’U d’O apportera aux différentes facultés pour faciliter cette transition, une partie du budget étant dédiée aux professeur.e.s et assistant.e.s, et l’autre étant allouée au Service d’appui à l’enseignement et à l’apprentissage.
Quant aux risques sanitaires engendrés par le retour en personne, Scott a également rappelé que le campus est occupé depuis septembre dernier par les « étudiant.e.s dans les résidences, les athlètes qui font leur entraînement […], les professeur.e.s, le personnel et les étudiant.e.s dans les laboratoires de recherche », et qu’aucun cas de transmission du virus n’a jusque là été signalé. Elle a toutefois réitéré l’importance de continuer à porter le masque, à se désinfecter les mains, et à maintenir la distanciation physique, et en a profité pour annoncer le projet de mise en place d’une station de vaccination sur le campus.
Mesures antiracistes
Frémont a confié que la tournée des facultés a permis de recueillir un important soutien de la part des membres facultaires en faveur de la lutte contre le racisme, et a évoqué leurs attentes élevées de la part des membres des facultés, qui seront prêt.e.s à l’action impliquée par le dossier. Scott a alors rappelé les cinq initiatives énoncées lors de la dernière réunion du Sénat.
Elle a ensuite souligné que le Professeur Boulou Ebanda De B’béri, tout premier conseiller spécial, antiracisme et inclusion de l’U d’O, a déjà organisé de nombreuses rencontres avec des groupes d’étudiant.e.s, de professeur.e.s, de doyen.ne.s des facultés, ou encore des groupes communautaires sur le campus. Il sera bientôt possible pour le comité d’annoncer « quels groupes de travail seront mis sur pied, avec une idée de l’organisation des choses pour septembre », a-t-elle partagé.
Recrutements fructueux
Abordant ensuite l’évolution des effectifs et du nombre d’inscriptions, la provost a annoncé être enthousiaste. Bien que les activités de recrutement se soient déroulées en ligne, les demandes d’admission sont passées de 71 000 l’année passée, à 75 000 cette année. Ce sont 2 700 offres d’admission qui ont été accordées à ce jour, soit 400 de plus que l’an passé.
L’accent a ensuite été mis sur l’importante demande de la part d’étudiant.e.s canadien.ne.s, et internationaux.ales francophones, tandis que la demande des étudiant.e.s anglophones est à la baisse. Elle a néanmoins mis en lumière un intérêt important pour le nouveau programme de maîtrise en un an, autant chez les candidat.e.s anglophones que francophones.
Jennifer Adams, membre du Bureau des gouverneurs, a ensuite questionné la provost quant à la capacité d’accueil des résidences pour septembre prochain, ce à quoi la provost a répondu espérer « avoir de la flexibilité. On vise à voir au moins deux tiers des résidences pleines et, si possible, beaucoup plus que ça ». Le tout sera cependant soumis aux directives de Santé publique Ottawa concernant l’effectif optimal des établissements afin d’assurer la sécurité sanitaire de tou.te.s.