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Arts et culture

Nouvelle opportunité pour les futur.e.s gradué.e.s

Culture
7 mars 2021

Crédit visuel : Valérie Soares – Photographe

Article rédigé par Aïcha Ducharme-LeBlanc – Cheffe du pupitre Arts et culture

Inaugurée le 20 février à la Galerie d’art d’Ottawa (GAO), l’exposition Émergence présente les projets de thèse de maîtrise de cinq diplômé.e.s du Département d’arts visuels de l’Université d’Ottawa (U d’O). Elle marque le début d’un partenariat à long terme entre les deux établissements, qui a pour objectif de développer la scène des arts de la région. 

La GAO met en valeur publiquement et gratuitement les œuvres de Nic Cooper, Zainab Hussain, Carol Howard Donati, Julie Caissie et Martin Godin, jusqu’au 7 mars. Lorraine Gilbert, professeure au Département d’arts visuels de l’U d’O, se dit éblouie par la qualité du travail des étudiant.e.s.

Graduer en beauté

Godin propose, dans cette exposition, une série de peintures intitulée Bonne veine, qui reflète ses recherches sur « l’utilisation de la roche de scories comme support artistique pour interroger les thèmes du lieu, de la mémoire, de l’identité et des origines ». Hussain exhibe quant à elle l’installation Mythologies personnelles 3. En associant des textes, des saris de sa mère, et de la projection, elle explore l’expérience diasporique et le rôle de la famille dans son oeuvre. 

Les deux diplômé.e.s de l’U d’O estiment qu’une exposition à la GAO est une étape fructueuse sur le plan professionnel. C’est une très belle façon de terminer sa maîtrise affirme Hussain, qui apprécie que tou.te.s les diplômé.e.s puissent exposer leurs projets de thèse ensemble. Les artistes se disent reconnaissant.e.s de recevoir ce soutien et cette visibilité de la part de la communauté artistique ottavienne, en particulier dans le contexte de pandémie, dont a particulièrement souffert le secteur artistique

Partenariat avantageux

Selon Gilbert, l’entente entre la GAO et le Département d’arts visuels établie en 2019 prévoit que la galerie consacre chaque année une salle d’exposition aux œuvres de tou.te.s les finissant.e.s du programme de maîtrise. « Non seulement il y a un prestige égal pour chacun.e parce qu’ils.elles exposent tou.te.s à la même place, mais cela met aussi leur travail dans un contexte artistique important », énonce la professeure.

Ce partenariat est également important pour la Galerie, souligne Véronique Couillard, chargée de communications et des relations francophones à la GAO, puisqu’il lui permet de rester « informée dans les pratiques très récentes en arts visuels », tout en développant un lien direct et concret avec l’Université et sa communauté.

Future génération 

Il est commun pour les finissant.e.s de quitter Ottawa à la fin de leurs études, relève Hussain, qui indique que les étudiant.e.s ont souvent l’impression que des grandes villes comme Toronto offrent davantage d’opportunités professionnelles. L’exposition des oeuvres des étudiant.es pourrait ainsi attirer davantage de personnes à s’inscrire au programme, remarque Gilbert, qui avance que peu d’universités exposent les travaux de leurs élèves dans des établissements extérieurs. Couillard insiste sur ce point en signalant que cette entente « valorise publiquement le travail et la qualité du programme de maîtrise de l’U d’O ». 

Pour elle, le fait que les étudiant.e.s puissent désormais établir une relation avec une galerie locale constitue « un moyen d’inciter les gens à rester dans la ville ». Gilbert le rejoint, en déclarant que ce sont des ententes telles que celle entre l’U d’O et la GAO qui permettent de développer la scène des arts à Ottawa.

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