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Arts et culture

Pandaléon : bande francophone à part

Web-Rotonde
26 mars 2012

Entrevue

Léa Papineau Robichaud | Représentante des bénévoles
@learobi

Le 21 mars dernier, le groupe franco-ontarien Pandaléon, lauréat de quatre prix à la finale du concours Ontario Pop, est venu jouer au 1848 dans le cadre du Mois de la Francophonie. La Rotonde en a donc profité pour discuter avec le chanteur de la formation, Frédéric Levac.

La Rotonde : Décris-moi Pandaléon en quelques mots.
Frédéric Levac : Pandaléon, c’est un groupe folk rock alternatif.

LR : À quoi ressemble votre processus de composition?
FL : N’importe qui peut arriver avec une idée. De là, on jam, on essaie des affaires. Une fois que la musique est composée, les paroles sont écrites. En général, c’est ça, mais ce n’est pas notre formule constante. Des fois, ça change aussi.

LR : Pourquoi avoir choisi de chanter en français?
FL : Premièrement, en anglais, on ne serait pas à l’aise du tout. De l’endroit d’où on vient, ça ne parle pas anglais beaucoup et moi, je ne serais pas à l’aise de créer ou de chanter en anglais. On a choisi le français par instinct, mais aussi pour l’amour de la langue française.

LR : Pensez-vous que le fait de chanter en français pourrait vous nuire plus tard dans votre carrière?
FL : Ça peut autant nuire que nous avantager, je crois. En chantant en français, c’est sûr que c’est plus dur d’être connu internationalement, mais je pense que pour un groupe de musique, autant anglais que français, c’est difficile de devenir connu internationalement. Par contre, si on va jouer au South by Southwest, un festival qui reçoit des groupes de partout dans le monde où il y a beaucoup de producteurs, ça peut être un avantage.

Le producteur qui voit plus de 3000 spectacles se souviendra peut-être du groupe qui chantait en français. Je crois que c’est une façon de se démarquer, de chanter en français. Ça a un certain charme, je trouve. Par contre, c’est sûr qu’en Ontario, ce sont beaucoup des chansons anglophones qui jouent à la radio, donc oui, on peut être désavantagé.

LR : À quand vos prochains spectacles?
FL : On a fait les demi-finales aux Francouvertes, à Montréal. Ce sera le 12 avril au Lion d’or. Sinon, on jouera en juin à Ottawa et à Sudbury, puis on va retourner au Festival de la chanson de Granby en septembre.

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