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Sports et bien-être

Pauck-Therrien revient sur sa commotion cérébrale

Actualités
26 novembre 2012

– Par Léa Papineau-Robichaud – 

Cette semaine, La Rotonde a rencontré une recrue de l’équipe de hockey féminin de l’Université d’Ottawa, Camille Pauck-Therrien. Cette attaquante de Boucherville, qui a entre autres participé aux Jeux du Canada en 2009 et à deux championnats canadiens, en 2009 et 2011, s’est particulièrement illustrée lors des matchs hors-concours du Double G, comptabilisant de nombreux buts.

Photo Jérôme Simon

LaRotonde: Comment se déroule une journée typique d’une Gee-Gee?

Camille Pauck-Therrien: Je me lève à 5 h 45 parce qu’il y a une pratique à 7 h. Vers 6 h 20, on fait un warm-up d’une quinzaine de minutes puis on s’habille, on embarque sur la glace de 7 h à 9 h. Après, de 9 h à 10 h 30, on fait un entraînement hors glace. Puis, j’ai un cours de 11 h 30 à 13 h, un autre de 13 h à 14 h 30 et, des fois, j’ai un cours de 14 h 30 à 17 h 30. Après, je retourne chez moi, je soupe, je fais mes devoirs, je me couche et le lendemain matin ça recommence. Je concilie le hockey et les études depuis que je suis toute jeune, alors ce n’est pas un problème pour moi. C’est sûr que se lever aussi tôt c’est un peu épuisant, mais quand j’ai un peu de temps, je fais une sieste l’après-midi pour être en forme pour mes cours.

LR: Les estrades sont souvent moins pleines lors de vos matchs plutôt que lors des matchs des gars. Que penses-tu du manque de popularité du hockey féminin?

CPT: C’est normal parce que c’est un sport de gars. C’est sûr qu’on essaye toujours de faire de la promotion pour avoir plus de monde, mais on ne peut pas faire des miracles non plus. Si on regarde la ligue nationale des gars, eux, ils sont payés pour jouer au hockey, tandis que si on regarde la ligue nationale des filles, elles doivent payer pour pouvoir jouer. Ce n’est pas juste, mais on s’entend que ce n’est pas le même calibre, non plus. Mais je pense que ça s’est amélioré avec les années et ça devrait continuer à s’améliorer. Ça devient de plus en plus populaire, le hockey féminin.

LR: Tu as subi une commotion cérébrale il y a deux semaines. Penses-tu que ce type de blessure arrive trop souvent au hockey?

CPT: Je n’ai pas remarqué qu’il y en avait tant que ça. C’est sûr que ça arrive. Ce qui m’est arrivé, c’est que je suis mal rentrée dans la fille lors d’une collision. Ce n’était pas intentionnel de sa part, c’était juste un mauvais contact. C’était ma première commotion et je pense qu’on est seulement deux cette année à en avoir eu. Il n’y en a pas tant que ça au hockey féminin. Au hockey masculin, il y en a plus parce qu’il y a beaucoup plus de contacts.

LR: Que penses-tu du bilinguisme à l’Université d’Ottawa?

CPT: C’est le fun que je puisse faire mes cours en français. C’est une des raisons pourquoi j’ai choisi l’Université, parce qu’aller dans un milieu juste anglophone c’est dépaysant. Mais comme je peux faire mes cours en français, c’est plus facile. C’est sûr que le hockey est tout en anglais, mais si j’ai besoin de parler, il y a tout le temps quelqu’un qui parle français.

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