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Arts et culture

Pony Girl dévoile ses premières esquisses

30 septembre 2013

– Par Ghassen Athmni –

C’est à la galerie La Petite Mort que le groupe ottavien Pony Girl a choisi de présenter son tout premier album, intitulé Show Me Your Fears, lors d’un concert organisé samedi dernier. Pour l’occasion, le sextet s’est transformé en nonette avec l’arrivée de trois musiciens invités, les Néerlandais Yuri Bakker et Michael Powell, qui par ailleurs forment le duo Dialoog, ainsi que le saxophoniste Cameron Hill.

Pony Girl est composé de six étudiants de l’Université d’Ottawa (U d’O) : Pascal Huot au chant et à la guitare, Yolande Laroche au chant, aux claviers et à la clarinette, Julien Dussault à la guitare, Isaac Vallentin à la guitare et aux percussions, Gregg Clark à la basse et au trombone, et Jeff Kingsbury à la batterie. « C’est évidemment plus difficile de synchroniser le travail d’autant de musiciens comparativement à des groupes de trois ou quatre personnes », confirment Huot et Dussault. Plusieurs membres du groupe participent aussi à l’échantillonnage de sonorités diverses. Après que la plupart de ses membres se soient rencontrés et liés d’amitié en Europe, Pony Girl a commencé à jouer ensemble en 2012 et a produit un grand nombre de chansons au cours de l’année, tellement qu’ils ont décidé de faire deux albums au lieu d’un seul. « Les chansons que nous avons sur ce disque devaient être des faces B. Nous voulions accélérer les choses et nous avons donc choisi de les rassembler dans un album », explique Huot. « Nous sortirons probablement un deuxième LP durant 2014, avec des pièces qui font partie du même processus, [celles qui devaient être les faces A] », affirme Dussault.

Une quinzaine d’autres étudiants de l’U d’O qui fréquentent le Département de musique ont été impliqués dans l’enregistrement de Show Me Your Fears en interprétant les parties orchestrales. L’œuvre est un savant mélange de plusieurs genres musicaux. Les nappes de claviers sont très présentes, autant que les envolées orchestrales. Les accents jazzy, assez planants, lovent un Pop Rock dépouillé, très à fleur de peau. « On nous demande souvent le genre de notre musique, nous préférons dire que c’est du Art Rock parce que c’est une association de plusieurs sonorités différentes », rappelle Dussault.

Avec leur formation à neuf, les musiciens se sont attelés à rendre aux admirateurs qui avaient fait le déplacement, l’atmosphère créée dans l’album. L’audience était un tantinet nombreuse pour La Petite Mort. C’est donc dans une ambiance chaleureuse, au propre comme au figuré, que se sont enchainées les pièces des Ottaviens. Il n’en fallait pas plus pour ravir l’assistance. Le groupe défendra son produit lors d’une petite tournée ontarienne cet automne. « Nous allons performer dans le sud de l’Ontario, et surement à Ottawa et à Montréal, mais toutes les dates ne sont pas encore fixées », confie Huot.

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