Inscrire un terme

Retour
Actualités

Du cannabis en vente près des résidences

25 septembre 2017

Actualités

Par Charley Dutil-Journaliste 

Alors que le gouvernement fédéral travaille actuellement sur la loi prévoyant la légalisation de la vente et de la consommation du cannabis, initialement annoncée pour le 1er juillet 2018, certains dispensaires anticipent la promulgation de la loi et vendent directement aux usagers, sans la preuve d’une prescription médicale. L’un d’entre eux, le Weemedical, se situe en face des résidences étudiantes Friel et Rideau, au coin des rues Rideau et Nelson.  

Un achat sans contraintes

Le dispensaire Weemedical semble être une destination très populaire auprès des étudiant.e.s de l’Université d’Ottawa. Un étudiant de première année en sciences sociales, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, affirme que le dispensaire « vend de la marijuana à qui que ce soit tant que tu as une carte d’identité qui démontre à l’employé que tu as vraiment 19 ans ».

Il explique ainsi que « plusieurs de (ses) amis ont pu acheter du cannabis avec une fausse carte d’identité ». Selon un des employés du dispensaire, s’exprimant également sous le couvert de l’anonymat, le dispensaire Weemedical « sert tout client qui peut prouver être âgé de plus de 19 ans et qui possède l’argent nécessaire pour acheter nos produits ».

Des risques pénaux

Selon Eugene Oscapella, professeur en Criminologie à l’Université d’Ottawa, « chaque année 50 000 personnes au Canada se font arrêter par la police pour possession de marijuana ». Le professeur de l‘Université d’Ottawa rappelle ainsi que « la seule façon d’obtenir de la marijuana légalement au Canada est avec un document d’attestation provenant d’un médecin ».

De son côté, le Bureau de relation avec les médias du Service de police d’Ottawa précise que, selon la loi, une arrestation pour possession de cannabis peut vous faire encourir une sanction maximale de 6 mois d’incarcération et/ou une amende de 1000$ en cas de première offense, et d’un an d’incarcération et/ou une amende de 2000$ pour une seconde offense. Des arrestations seraient régulièrement effectuées dans ces lieux de reventes identifiées par la police.

L’Université d’Ottawa a pour sa part indiqué qu’elle n’avait aucun commentaire à faire à ce sujet.

 

 

 

 

 

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire